La génération 80/95, du cinéma breton, ressemble à celle des cousins de Paris. Les cinéastes s’attaquent aux films de genre, comédie, polar, fantastique. Le cinéma d’intervention sociale n’est plus une priorité. La culture bretonne et la vie quotidienne sont rarement à la source de ces histoires.
La Bretagne reste une entité vague, un décor où le rire et les amours se croisent au bord d’une falaise sous la pluie.
Les longs métrages sont rares, le court métrage domine ces productions bretonnes à l’instar de ce qui se passe au niveau national (création de l’Agence du Court Métrage à Paris)

Le Missionnaire (1983)

Collec. Cinémathèque de Bretagne.

Un premier film et un premier long métrage à la recherche de l’humour armoricain : un moine hirsute et tonitruant débarque en Bretagne tirant derrière lui une charrette... L’objectif, convertir les païens... Ce film en 16 mm d’une durée d’une heure quarante fît une carrière éclair.

La ceinture du Diable (1984)
Réalisé et produit en 1984 par Yannick le Toqueux dans les Côtes d’Armor. Une jeune fille a le don de guérisseuse, elle est appelée au chevet de la comtesse du pays qui se meure d’un zona.

Retraite (1984)
De Michel Dupuy : Dernière journée de classe d’un instituteur qui va prendre sa retraite. C’est la fermeture d’une école de village.

Histoire d’une autre (1984)
De Séverine Vermersh.
Dans une maison vide au bord de mer, une jeune femme est sur les traces d’une autre femme à qui elle s’identifie petit à petit.