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Films
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      • Caméra 16 mm type Webo M de Marque Pathé

      • Fabrication française. Date : 1946
      • Caméra 16 mm type Webo M de Marque Pathé
      • La Webo type « M », que l’on doit à messieurs Wesbrodt et Broïdo, est présentée au salon de 1946 en même temps que la Pathé type « A », dans ses deux formats, 9,5 et 16 mm et en quatre versions : Touriste, Norma, Super et Reporter.
        Les 3 premières étaient évolutives. Ainsi une Norma pouvait être transformée en Super, etc. Ce qui fait qu’aujourd’hui, il est difficile de définir véritablement un modèle original de ces années.
        « 50 ans de caméras françaises » de Patrice-Hervé Pont et Jean-Loup Princelle
         
        Les caractéristiques techniques :
         
        Caméra mécanique 16mm. Boitiers en alliage d’aluminium moulé, émaillé vermiculé brun-rouge, puis gris-vert, cartouches à fond brun, puis gris.
        Base plate. Bobines de 15 ou 30m. Poignée cuir.
        Compteur métrique et d’images.
        Viseur clair réticulé + viseur reflex (selon modèle) moulés dans le couvercle.
        Cadences : 10 à 64 i/s. VPV et Mar (manivelle à deumeure)
        Manivelle de marche arrière pour fondus, surimpressions, trucages.
        Déclencheur sur le dessus du boitier (quatre positions).
        EOI : Berthiot, au pas et tirage standard.
        210x170x100mm ; Poids 1,9 Kg (s.o)
         
         
        L'utilisatrice de cette caméra : Marie-Louise Jacquelin
        Festival de Saint-Cast 1953 : Marie-Louise Jacquelin reçoit un vase de Sèvres qui récompense son film
        Pêcheurs sans port. Celui-ci lui est remis par M. Cornu, ministre des Beaux-Arts.

        Marie-Louise Jacquelin est née en 1911 à Vire (Calvados). Mariée à Marc Jacquelin, médecin à Ernée (Mayenne), elle y passe l’essentiel de sa vie.

        Intéressée par l’écriture cinématographique dans les années 50, elle réalise début 1953 son premier documentaire : « Pêcheurs sans port ». Ce film va remporter de nombreux prix : à Brest en 1953, au premier Festival National du Film Amateur de Saint-Cast-le-Guildo, à Bordeaux, à Bruxelles.

        Printemps 1953, au nord du village portugais de Nazaré, la pêche à la sardine se pratique encore de façon traditionnelle sur une immense plage. Les barques sont lancées dans la vague depuis la plage. Après avoir largué leur filet, elles sont remontées sur la plage par des bœufs. De très belles images illustrent les étapes de cette pêche où tout le monde participe, hommes, femmes, enfants.

        D’autres films vont suivre dont un documentaire remarquable sur les volcans. Marie-Louise Jacquelin filme les gens, s’intéresse au contexte social dans lequel ils vivent. Si ce n’était l’utilisation habile et délicate de la couleur, on pourrait rapprocher son cinéma du réalisme italien de l’après-guerre.

        En mai 2003, à la recherche du palmarès du 1er Festival de cinéma amateur de St-Cast en 1953, la Cinémathèque de Bretagne recherche Marie-Louise Jacquelin et renoue contact avec cette femme qui fut l’une des rares à porter la caméra dans le milieu très masculin des caméra-clubs de l’époque.

        Découvrez le Portrait de Marie-Louise Jacquelin dans la série Bobines d'Amateurs de Marie Hélia :
         
         
         
        Découvrez un film de Marie-Louise Jacquelin tourné avec cette caméra en 1960 : Marrakech.
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