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Films
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      • Projecteur 16 mm G3, marque PAILLARD

      • Fabrication suisse. Date : 1939
      • Projecteur 16 mm G3, marque PAILLARD
      • 1814 - Moïse Paillard ouvre un atelier d’horlogerie à Sainte-Croix (Jura vaudois), il évoluera vers la fabrication de boites à musique, phonographes, gramophones, machines à écrire (Hermes).
         
        1930 - L’un des frères Paillard fait la connaissance à Genève d’un certain Jacques Bogopolsky. Étudiant en médecine, né à Kiev, il a acquis sur le tas une formation d’ingénieur et fabrique des caméras sous la marque Bolex.
        M. Paillard rachète son entreprise.Ainsi naissent les appareils Paillard-Bolex.
         
        1935 - Sous cette marque apparaît la production de la légendaire caméra Bolex H 16, qui va rapidement conquérir le monde. Il sera fabriqué, parallèlement, des projecteurs multiformats.
         
        Le format 16 mm se développe alors comme sous-standard pour les professionnels. Il offre en effet l’avantage d’être six fois meilleur marché que le classique 35 mm. Les amateurs, par contre, filment en 8 mm ou en 9,5 mm.

         

         
         
        Milieu des années 60 - Paillard-Bolex vole de succès en succès. L’entreprise emploie près de 6000 personnes entre Yverdon et Sainte-Croix. Au niveau mondial, ses effectifs sont de 8000 employés.
         
        Avec ses modèles de caméra 150, 155 et 160, Bolex va monter quelque temps dans le train du super-8, mais les affaires commencent à décliner.
         
        Ce qui n’échappe pas à la concurrence. La firme autrichienne Eumig rachète alors la majorité de Paillard-Bolex et même si personne ou presque ne s’en rend compte, la fameuse caméra H 16 n’est plus fabriquée en Suisse.
         
        1974 - Eumig reprend définitivement la marque.
         
        Source : swissinfo, Urs Maurer (traduction et adaptation: Marc-André Miserez).

        Les caractéristiques techniques :
         
        Taille de bobines : 120m maximum
        Système mécanique à moteur ; alimentation 110 v
        Cadence 16 i/s variable
        Objectif Meyer Görlitz Kinon Superior 1 : 1,6/50mm
        Taille 17 x 24 x 35 – 9,7 kg
        Possibilité de le transformer en 8mm ou 9,5mm avec un kit
         
         
         
        Le modèle G3 apparaît en 1939 mais grâce au numéro de série, nous savons que l’appareil de M. Weber a été fabriqué entre 1953 et 1955. Ce projecteur était vendu en monoformat ou en multiformat, grâce à un kit de pièces de rechange qui permettait ainsi de projeter au choix du film 8mm, 9,5mm ou 16mm.
        Cet appareil est un vrai mécanisme d’horlogerie, d’ailleurs, le système d’entrainement du film n’est pas à courroie comme la plupart des autres projecteurs mais à base d’engrenages hélicoïdaux et de pignons.
         

         

        L’utilisateur de ce projecteur : Albert Weber

         
        Albert Weber est né en 1905 à Thann en Alsace et décède en 1992 à Pontrieux en Bretagne.
         
        En 1925, il incorpore l'armée à l'Hôpital Desgenet à Lyon. Il participe en 1926 à la campagne du Levant à l'Hôpital St Jean à Beyrouth au Liban.
         
        En 1936, après un retour en France, il s’engage comme dentiste pour les Hôpitaux de Djelfa et de Laghouat en Algérie. Il s'investit fortement dans le milieu associatif et devient président de l'Amicale Laïque de Laghouat, créé en 1953. Ces relations lui permettent d'organiser des sorties scolaires en divers lieux du Sahara dans une Algérie en guerre. Il fait également parti du "Lions Club des Oasis". Ses films sont projetés au profit d'œuvres caritatives (Croix-Rouge, Association des Amis du Sahara...). 
         
        Il reste en Algérie de 1936 à 1963. Il commence à filmer en 1928. Au sein de l'Amicale Laïque de Laghouat, il s'occupe de la section cinéma et photo.
         
        L'Algérie est pour lui un véritable laboratoire où il assouvit sa passion cinématographique.

        Outre des films retraçant sa vie de famille et sa vie de militaire en caserne, il nous laisse un poignant témoignage à caractère ethnographique sur les peuples et les conditions de vie dans le Sahara.

        Amateur éclairé, son travail est plusieurs fois récompensé. En 1949, il reçoit le premier prix de cinéma amateur pour Images Sahariennes et le 1er prix du cinéma algérien avec Mission ophtalmologique. Dans les années 50, Danses du Sud est primé au festival CAAL d'Alger.

        Insatiable, de retour en France, il s'engage dans la vie communale de Pontrieux (22) où il devient maire de 1971 à 1983. Son amour pour le cinéma le conduit à adhérer à un Cinéma Club : ses films sur le désert seront souvent projetés pour des œuvres diverses.

        Soucieuse de préserver la richesse de ce travail, la Cinémathèque a choisi d’acheter ce fonds en 2002 avec le soutien du Conseil Général des Côtes d’Armor et du Conseil Régional de Bretagne.

         

           
                                                Albert Weber au centre, accompagné de son épouse.  

        Découvrez le Portrait d'Albert Weber dans la série Bobines d'Amateurs de Marie Hélia :

        Tourné en Algérie en 1939 par Albert Weber, découvrez le film Les Nomades.

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