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Films
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      • Visionneuse de films 8mm Type M de marque Muray

      • Fabrication France. Date : 1950 env.
      • Visionneuse de films 8mm Type M de marque Muray
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        Comportant les avantages suivants : couloir  chromé usiné dans la masse évitant toutes rayures ; mise en place instantanée du film : repérage de l’image par poinçonnage sur le bord du film. L’allumage et l’extinction de la lampe sont automatiques, lors de la mise en place du film, augmentant ainsi la durée de cette lampe. Cadrage et objectif réglable par bouton. Présentation parfaite. Donne une projection lumineuse de haute qualité sur dépoli 5 x 7,5 cm placé face à l’opérateur. Livrée avec instructions.

         

        Source : Catalogue Photo-Plait 1952

         

        Les caractéristiques techniques :

        • Bras d’enrouleuse débrayable
        • Lampe argentée 55 v., 0,6 a.
        • Dimensions (Longueur Largeur Hauteur) : 170 x 140 x 175 mm
        • Muet
        • Dépoli de 50 x 75 mm

         

         

         

        L'utilisateur de cette visionneuse : Georges Daumézon

         

         

        Georges Daumézon est né à Narbonne le 3 juin 1912. Il étudie le droit et la médecine à Montpellier, puis à Paris. Reçu au concours du médicat des asiles en 1937, il prend un poste de médecin-chef à Sarreguemines (Moselle), et il est l'année suivante nommé médecin-directeur de l'Etablissement Psychothérapique de Fleury-lès-Aubrais (Loiret), aujourd'hui Centre Hospitalier Départemental Georges Daumézon.

        Médecin-chef à Maison-Blanche en 1951-1952, il mute à Sainte-Anne où il dirige le Service des Admissions, et où il fonde en 1967 le Centre Psychiatrique d'Orientation et d'Accueil (le C.P.O.A.). En cette même année 1967, il devient médecin chef de l'Hôpital Henri-Rousselle.

        Daumézon a joué un rôle de premier plan dans la vie syndicale de son corps professionnel, dès 1945, où il est nommé Secrétaire général du Syndicat des Psychiatres des Hôpitaux.

        Il s'engage également très tôt dans le mouvement de réforme de la psychiatrie publique, dont il sera l'un des principaux acteurs. En 1949, il crée avec Germaine Le Guillant, alors permanente aux Centres d'Entraînement aux Méthodes d'Éducation Active (C.E.M.É.A.), les premiers stages de formation destinés aux infirmiers en psychiatrie.

        En 1952, il publie avec son élève Philippe Kœchlin un article jugé fondateur, où est utilisé pour la première fois le terme de Psychothérapie institutionnelle : « La Psychothérapie institutionnelle française contemporaine » (Anais Portugueses de Psiquiatria, vol. 4, n°4, décembre 1952, pp.271-312). Un autre de ses élèves internes du temps de Maison-Blanche, Philippe Paumelle, s'engagera en 1960 dans la réalisation du premier secteur de santé mentale, dans le XIIIème arrondissement de Paris, sous la forme juridique d'une association loi de 1901.

        Daumézon est encore à l'initiative des rencontres du "Groupe de Sèvres" en 1958-1959, réunissant « ceux qui veulent subvertir l'institution asilaire pour en faire un véritable instrument de soins » (J. Ayme), dont les travaux conduiront à la circulaire du 15 mars 1960 sur la sectorisation. Georges Daumézon est décédé le 6 mai 1979.

         

         

        C’est Mme Daumézon qui montait les films bout à bout sur la table de la cuisine.

        Georges Daumézon possédait deux caméras qu’il avait toujours dans ses poches ce qui lui permettait d’alterner des plans en couleurs et des plans noir et blanc pour le même sujet.

        On ne connaît pas ses intentions réelles de tournage et ses motivations. On peut cependant constater que son travail aboutit à un « catalogue » des établissements psychiatriques français et algériens (Blida Joinville).

        En filmant longuement les bâtiments, pavillons, fenêtres à barreaux, cours fermées, cellules d’isolement, enceintes, hauts murs, on ne peut que penser au milieu carcéral.

        Au fil des années, les images montrent le travail impulsé par Georges Daumézon et ses confrères pour apporter plus d’humanité en milieu hospitalier. Les infirmiers ne sont pas des gardiens de prisons, les patients sont des êtres humains. La devise de Daumézon « Si on soigne l’hôpital, on soigne les patients ! » .

        Tous ces changements passaient par des stages destinés à l’ensemble du personnel des hôpitaux. C’est à cette période que Daumézon introduit la pratique de l’art-thérapie et de l’ergothérapie qu’il filme dans différents hôpitaux.

        Dans sa façon de filmer, il est toujours très respectueux des malades et du personnel soignant : il filme beaucoup les yeux ou de loin. On ne voit pas d’acte médical, tout juste des patients alités.

         

        Les images de Georges Daumézon ont permis la réalisation du Film « Asylum » de Catherine Bernstein.

         

        Texte : Marie-Anne Dutertre

         

         

        Découvrez le film Travail, cuisine, gymnastique​, réalisé au milieu des années 50 par Georges Daumézon.

         

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