Au moment où le porte-avions Clemenceau s'apprête à toucher Brest, l'escadrille des Etendards a déjà rallié la terre, un ordre lui enjoint de faire demi-tour et de gagner le large, en état d'alerte renforcée. On rappelle tous les avions de l'escadrille du commandant Gaillac et les pilotes se relaient dans les avions, armés et chargés de bombes nucléaires, prêts à décoller. Sans autres nouvelles, les marins et les aviateurs commencent à se poser des questions. Revenant de patrouille, un pilote prétend avoir aperçu un objet volant non identifiable. Arrive alors de Paris un commandant qui révèle la présence d'un énorme satellite artificiel. U.R.S.S. et U.S.A. s'accusent mutuellement et l'on se prépare à la guerre, d'autant plus que le satellite s'immobilise au-dessus de l'est des Etats-Unis. Quand on apprend qu'un engin s'est détaché du satellite, l'ordre vient de Paris d'envoyer deux Etendards nucléaires vers l'U.R.S.S. Très vite cependant les communications radio deviennent impossibles, juste lorsque l'on apprend que l'U.R.S.S. vient de déclencher un tir de fusées. Mais on constate qu'elles se dirigent vers l'engin spatial qui descendait et l'anéantissent. Un Etendard s'abat, le pilote est recueilli par un sous-marin soviétique, l'autre rentre. Le gros satellite descend sur le Clemenceau et commence à l'arroser de radiations atomiques. U.S.A. et U.R.S.S. envoient de concert des charges nucléaires contre le satellite, mais celui-ci les dévie et, sans raison apparente, quitte l'atmosphère terrestre. Sur le "Clemenceau", c'est le soulagement.
Film de science fiction.