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Films
en accès libre

Cinéma d'Albert Noblet (Le) [31240]

2017 précisément | CINÉMATHÈQUE DE BRETAGNE | Pascal LE MEUR | Jean-François DELSAUT

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Film amateur | Bretagne

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    • Genre
    • Documentaire
    • Durée
    • 00:50:39
    • Coloration
    • Couleur
    • Format durée
    • MM - Moyen métrage
    • Son
    • Sonore
Cofondateur du Groupement Culturel Breton des Pays de Vilaine et militant de la protection du patrimoine historique redonnais, Albert Noblet tourne en amateur une série de films dans les années 60-70. À travers l’architecture, les fêtes locales, les vieux métiers et savoir faire, il exprime la volonté de témoigner d’un monde qui disparaît.

Première diffusion du montage, le 20 novembre 2017 à la Médiathèque Jean-Michel Bollé (salle du château du Parc Anger) à Redon.

Biographie d’Albert Noblet :
Né en 1942 à Redon, fils de François Noblet imprimeur (natif de saint Dolay) et une mère native de Rennes. Président de l’APPHR Association pour la protection du Patrimoine historique de Redon.

Féru d’histoire locale, de patrimoine et d’archéologie, président de l’association APPHR (association pour la protection du patrimoine historique de Redon). Il filme de 1960 à 1982.
Vers 17-18 ans, il souhaite se procurer du matériel de cinéma.
C’est Joseph de Sonis, président du Bagad Nominoë à Redon qui l’incite à filmer en noir et blanc). Sa sœur Soazic Noblet épouse Laouénan, harpiste, dansait dans ce bagad Nominoë (constitué de jeunes filles en kabig blanc nommées les souris blanches) et a aussi réalisé quelques films.

Sa première paye au début des années 1960, quand il est encore qu’apprenti imprimeur-typographe, employé chez son père, est employée à acquérir du matériel de cinéma. Au départ il ne filme qu’en noir et blanc, puis en couleur. Pour parfaire son éducation cinématographique, il potasse un petit livre intitulé « Filmons vite et bien ».

Sa première caméra était une caméra Heurtier de format double 8mm (un 16mm coupé en deux et retourné, puis découpé en deux au moment du développement, avec des bobines de 15 mètres soit environ une durée de 4 minutes). Le choix de ce format lui apparaissait accessible par le prix et facile d’utilisation et l’objectif était de bonne qualité.
La bobine de 4 minutes de 15 mètres valait environ l’équivalent de 10 euros actuel.

Sa seconde caméra est une Agfa à pile mais dont l’objectif n’était pas bon. C’est avec cette seconde caméra qu’Albert Noblet filme « Morbihan Gallo ».

La troisième caméra était une Paillard Bolex (caméra d’occasion), avec un bon objectif, acquise à Nantes chez Ladmirault.

Un essai en Super 8 a été son dernier film mais le résultat ne lui convenait pas. Le passage à la vidéo ne s’est jamais réalisé. Un essai pour sonoriser ses films n’a pas donné le résultat escompté.

Il a utilisé principalement du Kodak dont il apprécie les qualités.

À part quelques exceptions, il filme peu les mariages ou les réunions de famille. Vers 1960-1961, il effectue un périple en Bretagne pendant lequel il filme églises, calvaires, bateaux de pêche…
Son activité professionnelle l’accapare beaucoup comme sa vie de famille et les temps de réaliser des films sont réduits. Cependant, il filme pendant les vacances, les week-ends, et parfois pendant l’heure de midi quand on l’appelle pour filmer une scène précise qu’il veut faire en faisant avec la météorologie et la lumière. Il ne disposait pas de téléobjectif.

Il indique que pour une bobine de 120 mètres de longs, il faut un an de travail pour avoir un film d’une durée de 30 minutes.
Ces films sont peu montrés à l’époque ; des séances sont organisées et commentées en direct car les films sont tous muets. Ces films se veulent instructifs.

Il a réalisé des films de commandes pour l’abbé Eugène Lefrère sur la saint Guyomard ou sur la vallée de la Vilaine.

Pour ses films « Morbihan en Pays gallo » et « Pays nantais », il se documente. De 1971 à 1978, il effectue des reportages sur les fêtes et traditions.

1982, marque la fin de la création cinématographique : une vie professionnelle et familiale prenante, un manque de pellicule, un essai en Super 8 qui ne le satisfait pas et l’arrivée de la vidéo ne l’a pas intéressée. Le film est devenu rare.

Le Groupement culturel Breton des Pays de Vilaine conserve également des fiches de collectages très détaillé avec photographies de la personne interrogée et une transcription de l’entretien dactylographiée.

L’imprimerie était au départ rue Notre Dame au centre de Redon.

Filmer est pour lui de conserver la trace des choses qui lui tiennent à cœur.

Sources : entretien avec Albert Noblet le 20 novembre 2017, article dans les Infos Pays de Redon n°2181 du 15 novembre 2017., enregistrement de la projection du 20 novembre au château du Parc-Anger.

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