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Dernière forge, café du port [35228]

2009 précisément | Gilbert NEXER

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Film amateur | Bretagne

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Entretiens avec Pierre Gattefossé, le dernier forgeron à Groix, et Léone Gattefossé du Café du port à Groix, réalisés en 2009 par Gilbert Nexer.

Panorama sur un bâtiment en ruine et rue menant au port.

Pierre Gattefossé a travaillé avec son père forgeron de 1945 à 1955 comme apprenti .A Groix, il y avait d'autres forgerons: Tristan Gattefossé dit "Chichêne", Francis Stéphant maire de la commune (de 1945 à 1959, professeur à l"Ecole de Port-Lay)et son père.
La forge de son père était située dans la montée du port (où se trouve actuellement l'atelier photographique d'Alain Roupie).

Comme forgeron, il ferrait les chevaux mais il travaillait surtout pour les thoniers. Dans le film, il raconte comment il montait aux mâts fixer les ferrures, changer les pitons de pique sur le mât qui s'usaient (il les rechargeaient) ou quand il fixait la bande molle à la quille, dans la boue du port.

Il explique la chauffe du métal que l'on met sur le bois, cloué ou fraisé.Il passait après le travail du charpentier, le travail à marée basse dans le port, parfois en pleine nuit et en creusant la vase. Les ferrures étaient préparées à l'atelier en les chauffant et en travaillant sur l'enclume. Il travaillait aussi pour les cultivateurs, réparant les roues des charrettes à cheval, ou le tracteur, ferrait les chevaux (il y avait peu de voitures à l'époque.

Pierre Gattefossé se souvient de la fabrication de la girouette (en forme de thon) du clocher du bourg réalisée avec deux plaques de cuivre par Joseph Tonnerre(ouvrier chez son père) dans sa forge.
En 1955, il n'y avait presque plus de bateaux. Après 1955, il tient un garage avec une fosse.Les bretons sur les chalutiers possédaient parfois des motos qu'ils laissaient au garage pendant leur embarquement pour des réparations.

Vue du port.

En parallèle, il tient avec son épouse Léone pendant 25 ans le café du port que le couple acquit en 1952 (auparavant le café était tenu par Régine Bihan, puis Marie Le Goff), puis Mme Kerzao). Ils nous montrent des photographies de leur établissement.
En 1952, la clientèle était constituée de membres d'équipages de thoniers, de sardiniers. Ils venaient le dimanche soir avant d'embarquer à 5 heures du matin. Il y avait alors une centaine de bateaux. Ils vendaient leurs poissons à l'usine Tristan. Le café pouvait utiliser un fût de vin d'Algérie de 200 litres. Le café était plein de bretons de Moelan et de Doelan, de Pont-Aven.
Les marins faisaient leurs cotriades au restaurant "Les coraux". Les "partances" (réunion des marins et des familles dans un bar) se sont arrêtées après 1952.
Les marins emportaient du vin en litres que l'on marquait sur leur compte. Les marins du Finistère parlaient en breton.
De 1952 à 1992, ils ont tenu leur café. Ils ont fêter leur 60 ans de mariage en janvier 2009.






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