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Deux derniers patrons de dundees groisillons (Les) [35225]

2009 précisément | Gilbert NEXER

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Film amateur | Bretagne

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Entretiens avec les deux derniers patrons de dundees de Groix en 2009 par Gilbert Nexer:Hubert et André Nexer, juillet 2009.

Photographies de Hubert et de André Nexer.

Hubert Nexer (90 ans en 2009) a été le patron du thonier (dundee) à voile de "L'amicale" (1946-1947) et de "Louis Bihan" (1947).

André Nexer (88 ans en 2009) est revenu à Groix en 1945. les thoniers restait à quai et ne partait pas pour la pêche au thon. certains bateaux avaient été incendié.vers 1942-1943, il a pris des cours pour devenir patron de pêche à Auray. René Sache (professeur à groix, blessé de guerre 14-18) lui avait appris à calculer, à se servir de la cosmographie et à utiliser un sextant.a la sortie de l'école de pêche , il devient en 1946 le patron de pêche d'un thonier à voile. Il y avait peu de bateau, et il était difficile de trouver des matelots. Les matelots préféraient partir sur les chalutiers. Il y avait 20 à 30 bateaux en 19453L'équipage était composé de 6 hommes d'équipage et d'un mousse.Le patron à bord dirigé la pêche . il fallait préparer le boettage pour attirer le thon. 'est le patron qui décidait de la route à prendre pour la pêche et cela sans radio. Il y avait juste le sextant pour la latitude.


pour André Nexer, libéré en 1946, il est trop tard pour suivre des cours. en 1947, il entre à l'école Lesage à Auray et il est recruté par l'armateur du "françois Joseph", Guillaume dit Le Chat Noir. ilsavait manoeuvrer un bateau à voile avec des anciens à bord.

photographies: équipage avec François Cotin le mousse à droite, André Nexer à gauche.

le patron a toutes les responsabilités. L'armteur lui confie le bateau pour aller chercher le poisson avec comme seul instrument, le soleil, les étoiles et le sextant, les cartes marines qui indiquent la ligne des cargos du cap Finistère à Ouessant.
Comment trouver du poisson? on monte au Sud. Les anciens observaient les oiseaux de mer qui piquaient sur l'eau à 800 km de Groix. le thon se déplace par banc.
En 1947, il a 26 ans: il manoeuvre 22 mètres de voile de 500 kg quand elles sont mouillées, 100kg quand elles sont sèches.

A 15'59'': images du voiliers "Hyacinthe" hissant la voile.

Hubert le Dreff: sur le banc de thon, tout le monde s'y met avec 6 lignes de chaque côté avec des tangons. il ne faut ps que les lignes en chanvre s'entremêlent avec le fil de laiton. la pêche au thon est une pêche à la traîne, avec un croc pour remonter le poisson à bord. le thon est tué avec un picot. Au début le thon était séché sur bois sur des chevalet tenus par la queue. C'est à l'usine que la contremaîtresse faisait le tri.

André Le Dreff: les thoniers passaient à Concarneau. Les femmes venaient des conserveries et sentaient l'odeur du sang pour juger de la qualité du poisson.

Hubert le Dreff: quand on avait pêcher 500 poissons c'était déjà bien. O pouvait rester des jours sans pêcher de thon.
Après l'école de Port-Lay, ils prenaient leurs premiers commandements. Avec la brume, on se méfiait des cargos même si la corne de brume était activée on ne pouvait pas voir à 200 mètres.Il y avait un feu de mât au pétrole entretenu par le mousse qui avait la charge de le nettoyer.
Ils partaient pendant 15 jours. Le café était pris avant le lever du jour, et le café but avant les premières lignes levées.. A bord cela pouvait être monotone. Le bateau disposait de 10 couchettes. On pouvait aussi dormir dans la cale.
la nourriture matin, midi et soir était le thon, agrémentée de boîtes de conserves, de biscuits conservés dans un bidon étanche (il était mangé quand le pain de douze livres avait moisi), des morceaux de lard.
le petit déjeuner était constitué d'un café , de deux tranches de pain, de thon salé parfois agrémenté de beurre. Le midi, était servi la cotriade de thon avec de l"huile et du vinaigre. le soir c'était la friture de thon ou le ragout. pour le chaudron, le feu était allumé à chaque repas (l'éteindre permettait des économies de bois). La vaisselle était faite à l'eau salée avec des vadrouilles. les assiettes étaient en fer étamé. Une fourchette, un couteau et une cuillère accompagnés l'assiette.

Photographie ancienne d'équipage buvant un verre.

Le patron se servait pendant le repas en premier, le mousse en dernier. Le mousse avait une journée longue de 4 heures du matin à 11 heures trente (du café à la ligne à ranger). Les couchettes n'étaient utiliser que la nuit.

Hubert Nexer: il a fait des régates: la course de bateaux ne faisait pas le tour de l'île.

photographie de thoniers avec des tangons.

Avant de partir en campagne, il y avait la "partance": les femmes et les enfants venaient au café. En tant que patron, il veillait à l'entretien du bateau. Il avait été mousse en 1932 et a appris le métier sur le tas. il est matelot avant guerre. Le poisson débarqué était vendu à la criée. l'argent était partagé comme suit: 4 parts pour l'armateur, 1 part 1 quart pour le patron, 1 part pour un matelot, 1/2 part pour un mousse, 3/4 pour un novice.

L'eau était contenue dans des fûts en bois de 200 litres ce qui faisait 500 à 600 litres. Il y avait parmi les provisions: saindoux, beurre, vins dans des fûts de bois de 60 à 75 litres (dans la grande cale bien calés). On se lavait pas pendant la campagne. On se rasait et on faisait une toilette rudimentaire avant de débarquer. Les toilettes: c'était un trou derrière pour s'assoier et du papier journal pour s'essuyer.

Les thoniers construits à partir de 1925 naviguaient la saison.







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