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Fonds Gessain bande son 19 [32381]

1961 précisément

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Film amateur | Bretagne

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Cette bande son a été utilisée en partie dans le film "Au bourg" (fiche documentaire 134) et utilisée en partie dans le film "Les agriculteurs" (fiche documentaire 133) sur le Syndicat des producteurs de petits-pois.


Première partie de 00'00'' à 00'50'': Fin du sujet « Les petits meubles », voir bande son 18 et 17. Robert Gessain interroge le directeur de fabrique de meubles Le Goff-Guillou.

Seconde partie de 00'51'': ’Entretien sur le syndicat agricole cantonal avec Pierre Sclaminec, de Kervinou, et Pierrot Stéphan de La Trinité. (voir article dans compléments).

Troisième parti de 11'19'' à 12'46': Traite électrique des vaches chez Jean-Pierre Guéguen à Kervinou à Plozévet (voir bande son 15, son pris dans cette même ferme pilote).


Première partie: Fin du sujet « Les petits meubles », voir bande son 18 et 17. Robert Gessain interroge le directeur de fabrique de meubles Le Goff-Guillou:

- Robert Gessain: vous fabriquez depuis combien de temps?"
- Le Goff-Guillou: "nous fabriquons depuis 1920"
- Robert Gessain: "combien de modèles?"
- Le Goff-Guillou: "nous devons en avoir 150"
- Robert Gesssain: "et vous les vendez ?"
- Le Goff-Guillou: "on les vend en général dans toute la France, et comme on exportation, nous exportons vers le Canada et un petit peu vers l'Amérique"
- Robert Gessain: "il y a des Bretons au Canada?"
- Le Goff-Guillou: "oui y a pas mal de Bretons par là bas, alors nous on exporte vers la Suisse et la Belgique".
- Robert Gessain "Très bien, Claudie" (déterminer qui est Claudie)

Seconde partie de 00'51'': ’Entretien sur le syndicat agricole cantonal avec Pierre Sclaminec, de Kervinou, et Pierrot Stéphan, de la Trinité. L'ethnologue qui interroge est l'enquêteur Michel Izard.
- un agriculteur: "que l'on soit resté en dehors du syndicat qui n'empêche pas la corporation par la suite. On veux bien admettre l'utilité".
- Ethnologue Michel Izard.: "quels sont les points sur lesquels portent votre action".
- agriculteur: "le syndicat , nous travaillons sur la constitution de production de porcs, et ceci n'est pas seulement à l'échelle communale, que cantonale.
- agriculteur: "cette action n'est pas revendicative mais constructive. De fait y a une portée régularité de notre production. Il faut dépasser un certain tonnage de poids, plus les faire travailler par les industriels, ensuite il y a quand même le prix pour notre région, et notre exploitation n'est pas rémunérateur. Donc il y a par rapport à l'année précédente, nous avons une baisse de 20 à 25 %..., plus de 50 francs le kg, de grain abattu ventilé l'année dernière. Nous arrivons à un prix de 35 à 40"
- agriculteur: "il y a également un problème du règlement qui a été fait cette année en trois fractions, cette fraction on la eue à la fin du mois dernier".
- ethnologue Michel Izard.: "à quelle époque a eu lieu la vente du petit-pois?"
- agriculteur: "la vente de petits-pois a lieu vers la mi-juin et ça peut aller jusqu'au mois de juillet"
- ethnologue Michel Izard.: "et le début du paiement?"
- agriculteur: "septembre, octobre, novembre, parce que ça été fait en trois fractions et quand le percepteur arrive chez nous vers le 15 septembre et c'est bien, il serait normal d'avoir l'argent de nos petits-pois à cette date également au plus tard".
- ethnologue Michel Izard.: "et c'est un des points sur lequel vous insistez dans l'action syndicale?"
- agriculteur: "oui bien sur"
- ethnologue Michel Izard.: "et cette organisation de producteur de petits-pois, où en est-elle actuellement?"
- agriculteur: "nous avons fait une réunion de quartier avec la commune, nous avons eu d'ailleurs beaucoup de mal. Nous avons fait en même temps une réunion syndicale, nous avons fait des réélections au stade de quartier. Nous nous sommes un peu heurtés à un état d'esprit, qui a été créé chez certains agriculteurs au point de vue pois. C'est que la production de l'année dernière n'ayant pas donné, cette année plutôt n'ayant pas été satisfaisante, et bien beaucoup d'agriculteurs n'avaient pas l'intention de ce mettre pour, et je suis à des réunions dans certains quartiers, dans le quartier de Kerangar, Kerangar Gustin (à vérifier), où lorsque je suis arrivé les gens étaient d'accord pour ne pas engager, ne pas semer de pois et n'avoir aucun contact avec les industriels. Pour moi, la décision était un peu grave, parce que pour nos petites exploitations, la question des pois était une question assez intéressante. Nous avons une autre culture et je crois que nous sommes arrivés à un certain prix à mettre de pois".
- ethnologue Michel Izard.: "or la décision de ne pas faire de petit-pois cette année risquait de compromettre la création d'un groupe de producteurs?".
- agriculteur: "certainement, et puis dans cette contrée tout le monde ce serait mis à faire de l'orge, ce qui n'aurait pu nous amener une abondance de production, d'orge qui aurait été catastrophique, le prix bas".
- ethnologue: "quels sont les débouchés pour l'orge ici?"
- agriculteur (n°2): "transformation sur place. On fait du porc, y a également le système de commercialisation aussi qui laisse aussi un peu à désirer, par exemple, il y a un système de courtage, par exemple on envoie une charretée à une batterie, le courtier n'a jamais vu la charretée et n'empêche qu'il touche la commission sur cette charretée, si c'était bon dans le temps, nous autres les jeunes, nous ne voulons plus de ce système, nous voulons justement que si les courtiers veulent avoir leur part, et bien qu'ils viennent ne serait-ce qu'à couper nos petits-pois, où aller peut-être demander pour la date à laquelle on pourrait envoyer notre charretée".
- ethnologue Michel Izard.: "quel est le rôle exact de ce courtier?"
- agriculteur (n°2): et bien, il a uniquement à prendre les feuilles, c'est-à-dire la pesée des petits-pois et ensuite aller à l'usine chercher l'argent des cultivateurs donc nous trouvons que cela n'est pas normal".
- ethnologue Michel Izard.: "et il n'y a aucun moyen aux agriculteurs de s'organiser de telle sorte que le rôle du courtier soit inexistant?"
- agriculteur (n°2): "c'est-à-dire que nous avons pensé qu'il y avait un compromis pour dans certains cas, il y a des courtiers qui ont des véhicules qui ont leurs camions, certains d'entre eux qui le mettent à disposition des agriculteurs pour le transport. Je crois qu'il ne serait pas très bien si on les supprimait tout de suite, mais il y aurait comme les agriculteurs, intérêt à s'arranger entre eux, s'arranger avec les agriculteurs, pour un travail mieux organisé en quelque sorte. Il y a des agriculteurs qui n'ont pas les moyens de transport, alors jusqu'à présent nous avons pensé que le courtier pouvait être d'une aide à certains agriculteurs".
- ethnologue Michel Izard. "quelle est la réaction des usiniers vis à vis des projets de groupements de producteurs?"
- agriculteur( n°2): ils sont pour la plupart hostile, pour la plupart je dis bien, parce que je considère quand même que les industriels, les plus évolués sont pour les groupements de producteurs. Par contre les autres voient leur intérêt dans le commerce, dans la méthode ancienne".
- ethnologue: "qui leur permet précisément de jouer sur le désaccord en quelque sorte, le manque d'organisation entre les différents agriculteurs? Non?"
- agriculteur (n°2): "oui bien sur, et du moment qu'on aura un groupement de producteur, moi je pense qu'il sera possible justement à ce groupement de représenter le cultivateur auprès de l'usinier et justement percevoir le prix de leurs petits pois. Si la première année on arrive pas encore là, il y a des chances que d'ici quelques années tout ce fera par le groupement de producteurs". En bruit de fond, pendule qui sonne à 18 heures.
- ethnologue Michel Izard.: "et juste ces différents groupements, ces différentes innovations que vous pensez faire intervenir, pensez-vous quelles dépendent uniquement de vous et de vos collègues, ou quelles sont absolument inévitables?". Silence.
-Ethnologue Michel Izard.: "Pensez vous par exemple que ces groupements de producteurs devront nécessairement voir le jour dans les années à venir?"
- agriculteur: "bien sur, c'est forcé par ce que nous n'avons actuellement aucune autre arme à nos disposition, justement pour pouvoir discuter valablement avec les usiniers et justement quand tous les cantons se seront groupés entre eux, ce n'est pas uniquement sur le plan du canton, parce qu'il y a tout le département justement qui est mise en branle et que tous les groupements font bloc à ce moment. On est presque sur d'avoir gain de cause.Nous avons la possibilité d'étendre une certaine culture, ce qu'on fait pour le pois est très valable, c'est valable pour une question de primeurs, c'est valable pour une question de carottes, je crois..."
- ethnologue Michel Izard.: "je crois y a un moyen quelque chose de prévu?".
- agriculteur: "prévu jusqu'à présent, non, mais nous pensons pouvoir greffer sur ce groupement de producteurs de pois un autre groupement de producteur de carottes et peut-être de producteurs de porc, évidemment nous serons soumis à une certaine restriction c'est que il aura une certaine discipline à maintenir, quoi, ou plutôt après cette discipline ne sera peut-être pas accepter facilement".
- ethnologue Michel Izard.: "en somme, il reste beaucoup à faire de ce point de vue là, on peut dire que tout est à faire?"

De 11'19'' à 12'46'', traite des vaches chez les Guéguen, bruits de fond, traite électrique. Dame expliquant à un enfant comment on met l'appareil sur le pis de la vache.

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