Entretien entre Gwen (élève de 6ème du collège Henri Le Moal) et son grand-père (ancien boucher, à l'époque de son activité dans les années 1960 c'est la fin des abattoirs privés mais les abattoirs ne sont pas encore industriels) avec Ariel Nathan: "est-ce que l'on gagnait mieux sa vie autrefois?", Solange Petit ethnologue qui venait manger la soupe chez eux, le couple Gessain (qu'ils ne fréquentaient pas), le caméraman (en Camargue, pendant un tournage, un taureau lui avait foncé dessus), la relation avec les chercheurs, l'arrivée de la télévision. Les chercheurs ne sont pas venus interviewer le grand-père. Ariel Nathan interroge le grand-père: "les films avaient plusieurs années de retard". Le grand-père achetait les bêtes aux paysans avant de les amener à l'abattoir.
Sur une télévision, visionnage de la séquence avec la dame faisant de la chair à saucisse.
Gwen interroge son grand-père sur ses jeux d'enfants (billes, sifflets, football).
Dans la classe, travail sur la mémoire avec Jean-Claude Stourm (enseignant): travail sur la mémoire pour avoir des éléments de comparaisons.
Buste de Georges le Bail (1857-1937). Façade de la mairie.
Mairie de Plozévet, entretien d'Ariel Nathan avec les fonctionnaires de la mairie pour identifier des personnes à partir des photogrammes des films Gessain: scène du baptême de Paul Plouhinec. Ariel Nathan cherche à contacter des personnes identifiées sur les photogrammes après avoir consulté l'annuaire téléphonique, mais en vain (refus de Mme Laridon).
Entretien avec Corentin le Guellec (adjoint au maire de 1963 à 1971, maire de 1971 à 1989, décédé en 2003): à propos des chercheurs, de la séance de la bouillie d'avoine, du choix de Plozévet pour l'enquête. Buste de Marianne. Corentin Le Guellec a bien connu les Kourganoff avec lesquelles il avait une relation sympathique.
Pour la séquence sur la bouillie d'avoine, elle a été préparée par lui et son épouse Aline (institutrice à Pors Poulhan).
Les films ont été projetés à l'Hôtel des Voyageurs à Plozévet. Il y avait beaucoup de monde dans la salle, avec plusieurs projections. Son épouse était du village de la dame qui fait les crêpes (Catherine Henry qui ne parlait que breton). Pourquoi le choix de Plozévet ? réponse de C. Le Guellec: "beaucoup d'agrégés". Après la sortie du livre d'Edgar Morin , il y a eu des polémiques, car il avait été indiscret. Le livre d'Edgar Morin a été beaucoup diffusé (un collègue du lycée français d'Athènes l'a lu).Il parle de l'inauguration du monument des Droits de l'Homme. Edgar Morin a écrit ce qu'il a entendu, ce qui a amené à des malentendus (photographie d'un homme buvant un verre de vin légendé Gwin ru). D’autres ont révisé leurs jugements. Morin s'occupait des jeunes et les a réunis lors de grandes réunions (quelques années avant Mai 68, création d'une maison des jeunes).

Ariel Nathan évoque la transmission du breton qui se perd. Avant il était interdit de le parler dans l'enceinte de l'école, aujourd'hui on l'apprend.