Le 25 février 1976 le navire polaire danois "Thala Dan" arrive sur les côtes de l'Antarctique après 25 jours de navigation au départ de l'Australie. A son bord, Jacques ERTAUD propose de passer une semaine sur la base scientifique française Dumont d'Urville située sur l'île des Pétrels. En alternance avec avec Paul Emile VICTOR, dont c'est le dernier voyage en qualité de directeur des Expéditions Polaires Françaises, il présente le continent Antarctique et explique la mission des Français en Terre Adélie. Depuis la place du village Dumont D'Urville, Paul Emile VICTOR présente l'infrastructure de la base avec ses différents bâtiments abritant garage, menuiserie, radôme, laboratoires, réfectoire, hôpital, centrale d'énergie, radio, poste... Jacques ERTAUD parle de l'unique trace de vie végétale que l'on trouve sur l'île et présente la grande salle à manger et son jardin tropical. Puis, pris dans une tempête de blizzard, il suit une équipe de biologistes qui étudie la faune polaire. De retour sur la base, il assiste à l'envoi d'un ballon-sonde météo. La conquête du continent Antarctique commence en 1840 avec le départ de trois expéditions à la découverte du pôle sud magnétique, dont celle de Dumont D'Urville. Depuis l'île du Débarquement, Paul Emile VICTOR raconte l'arrivée de l'expédition de Roald AMUNDSEN en 1911, quelques jours avant celle de son rival Robert Falcon SCOTT. Ses propos sont accompagnés d'images d'illustration. Près des vestiges de Port Martin, il évoque l'incendie qui a détruit la première base française en 1950. Un membre de l'équipe fouille les décombres et retrouve des rations alimentaires de l'époque. Jacques ERTAUD rejoint Robert GUILLARD, homme de terrain des expéditions depuis 1947, pour découvrir les véhicules et caravanes utilisés pour les grands raids organisés chaque année par les Expéditions polaires françaises. Il assiste ensuite à un carottage de la glace qui, échantillonnée, sera analysée à Grenoble. Paul Emile VICTOR explique l'intérêt de cette procédure et évoque le considérable volume de glace présent en Antarctique. Jacques ERTAUD et un biologiste parlent de la possibilité d'y enterrer les déchets radioactifs. Jean-Paul (BLOQUE ?) puis Paul Emile VICTOR répondent à la question : "La Terre Adélie est-elle un territoire français ?". Le responsable de l'équipe qui s'apprête à hiverner expose ses fonctions de chef d'hivernage et de district. Il évoque les difficultés humaines liées à l'isolement. Son propos est ponctué par les témoignages de membres de l'équipe. Les dernières images sont celles du départ du navire polaire et des adieux émus de Paul Emile VICTOR. Le documentaire est illustré par des planches de l'Astrolabe et de l'îlot du débarquement, des photographies de Roald AMUNDSEN et de Robert Falcon SCOTT, de la base française de Port Martin, de Paul Emile VICTOR, des images d'archives de l'incendie de la base de Port Martin et d'un raid des Expéditions polaires françaises pris dans une tempête de neige. Le preneur de son, équipé de son dispositif technique, est souvent présent à l'image.


Séquences :
Nombreux plans de glaciers, icebergs tabulaires et falaises glacières Différents plans du navire polaire l'Astrolabe
Plans d'hélicoptère en vol dont ravitaillement aérien
Plans intérieurs (salle à manger, bibliothèque, hôpital, bâtiment abritant la radio et La Poste) et extérieurs de la base Dumont d'Urville et de l'île des Pétrels Séquence de tempête de vent et neige (blizzard)
Nombreux plans de manchots empereurs dont baguage
Nombreux plans de poussins de pétrels géants, de pétrels des neiges et de skuas.
Beaux plans de phoques sur la banquise de l'île Alexis Carrel et dans l'océan dont gros plan d'une tête de phoque.
Beaux plans de l'îlot du Débarquement
Plans des vestiges de la base de Port Martin.
Plans de véhicules à chenilles (Castor HB 40) et caravanes
Plans du carottage et d'une carotte de glace sous plastique.