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Images de villages : Commune de Pont Saint Martin 5 [27685]

2002 précisément

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Film professionnel | Bretagne
1810W33 ; Pont Saint-Martin 5, cassette DVCAM, interview de Alice Figureau (29 novembre 2002) Mme Hévanet, A. David, Marcel Harrouet (15 novembre 2002), Gabrielle Bourcier (26 novembre 2002), Marie-Josèphe Lemerle (26 novembre 2002), Marthe David (26 novembre 2002) à la Résidence La Roselière. Durée 3h’05'’. 604VM0070

Première partie, interview de Alice Figureau (29 novembre 2002) Mme Hévanet, A. David,.

Alice Figureau (née en 1928, rue de la Bourrie) ; ses parents étaient agriculteurs. Avec son mari, ils étaient aussi agriculteurs au début puis ils se sont installés ailleurs. Les constructions de maisons se sont développées et les surfaces agricoles se sont amenuisées. Ils avaient une ferme trop petite (avec vigne et bétail, c’est son frère qui reprend cette exploitation) et en 1966 son mari part travailler dans une scierie chez Berger.
Le four était allumé quand le cochon était tué.
Il y avait des pressoirs et des presses à clavets.
Pendant les vendanges, les sarments étaient attachés les uns aux autres pour allumer le feu.
Pour les noces ; Mme Figureau a assisté à un double mariage à La Vincais, les noces de son frère et de sa sœur. Désiré David qui travaillait au Château avait monté le chapiteau et le parquet devant la château. Pour le mariage de Mme Figureau, ils sont allés en voiture jusqu’au bourg ; le parquet a été monté la veille et démonté le lendemain des noces. Ils passaient dans les cafés (2 ou 3 cafés dans le bourg) mais il n’y avait pas de vin d’honneur.
Pour aller à l’école, on passait sur la ligne de chemin de fer.
On prenait le train pour des achats particuliers (habillement).

Mme Hévanet ; on allait à pied puis on prenait la ligne Nantes Legé. Il y avait aussi les cars bleus Drouin. La ligne de chemin de fer est fermée vers 1934-ou 1er mai 1935. Le cantonnier et sa famille qui travaillait à la gare sont partis pour Rezé pour être reclassé. Le train a déraillé à la Parignière et les cantonniers avaient montés la garde pendant 4 à 5 jours.
La Duchesse de Berry a couché au Moulin Robert ensuite elle est allée à la Haute Ménanterie. Georges Pouvreau a un tableau sur le sujet à la Haute Ménantie. Deux tombeaux de la famille Binette au cimetière ont été offerts par la Duchesse de Berry. La Duchesse de Berry a laissé une croix à Pont Saint Martin ; elle en est partie avec un panier d’œufs déguisée en paysanne pour Nantes.
Au Moulin Robert, elles n’ont jamais connues de moulin.
Un moulin (de Racineaux) a été rénové sur la commune mais sans vergues.
Mme Hévanet travaillait en ferme à la Croix Blot où il y avait un peu de vigne, ensuite, elle a travaillée à la clinique Saint Paul à la lingerie. Le vin produit était vendu à Chéneau marchand de vin à Saint Aignan. Avant l’arrivée des machines, on vendangeait à la main en famille. On avait des plants de muscadet, de noa, de rouge. Les vendanges se faisaient sur 4 semaines dans le pays. On débutait à 7 heures du matin avec un café, puis à 9 heures on avait un casse-croûte avec du lard cuit la veille, du fromage, avec de l’échalote, du chocolat, puis on déjeunait à 12 heures (la patronne préparait du ragout de poule avec des pommes de terre, du lapin sauté). Le gros plant se vendange très mûr et on utilisait le pressoir après les autres.
Le vendredi on mangeait de la morue, du poisson, des fayots.
Les enfants en bas âge étaient parfois mis dans les portoires pendant que les parents vendangeaient. Elles n’ont pas manquées l’école pour aller vendanger. La mère Gâtine taillait avec les enfants dans son landau. On utilisait la charrette avec des cuves tirée par des bœufs pour aller à la vigne ensuite on a utilisé les chevaux. Le vin ne se vendait pas toujours et il n’était pas très sucré (il titrait à 8 à 9 degrés).
A la sortie des baptêmes, on passait dans tous les cafés, les enfants buvaient du vin, les parrains et marraines distribuaient des dragées.

La kermesse était une fête importante qui se déroulait à la Rairie avec une fête de l’aviation (pendant 4 à 5 ans) avec des parachutistes qui vendaient des cartes postales que l’on faisait ensuite dédicacé. Si tout le monde ne pouvait monter dans l’avion, ils allaient le dimanche d’après à Château-Bougon. Alice Figureau est monté en avion avec René Leduc. On gagnait un baptême lors d’une tombola (eux avait payés la place). La kermesse se déroulait dans la prairie du château de la Rairie qui appartenait à M de La Robrie, où il y avait des stands, les enfants costumés faisaient des ballets.
L’école sainte Geneviève a disparu ; il y avait des sœurs comme sœur félicité et des laïcs.
La reproduction de la grotte de Lourdes (détruite) avait été construite grâce à des pierres apportées par des personnes (pierres venant de carrières voisines).
Le 15 aout on partait en bateau pour aller chercher des macres (la macre nageante, ou châtaigne d'eau, est une plante aquatique de la famille des Trapaceae ou des Lythraceae) qui étaient cuites à l’eau ; c’est farineux et fade.
La mâcre d’eau

On s’arrêtait à Passay où M. Le Fauré (vendeur de poissons) ouvrait sa salle où il y avait un piano automatique et on dansait. Aujourd’hui, on n’a plus le droit d’aller sur le lac. Le dimanche, on gardait les vaches car les champs n’étaient pas toujours clôturés. Il y avait des bals pendant la guerre dans les champs.
Les allemands étaient à la Motte Gervais ; les jeunes ont décrochés le portrait d’Hitler quand les allemands sont- partis.
Pendant la guerre, Monique Clérant (enfant) avait des problèmes d’eczéma. Ils allaient en bord de mer pour pêcher à Tharon, à la Bernerie, à Port Girault.
Les trains étaient réparés à Bouaye. Parfois, il fallait mettre des bottes pour aller à la noce car les chemins étaient boueux.
Les haies étaient coupées pour récupérer les épines pour faire cuire le feu chez le boulanger.
Pour les noces, on montait un parquet, une tente, un chapiteau et on dansait la maraichine, le quadrille (avec 8 personnes surtout chez les anciens). Il y avait un musicien, accordéon, violon, piston. On faisait la photographie de marié chez Piernaud à Nantes ou chez Fréor à la Montagne. Jean David avait une salle pour les réceptions mais elle était petite.
Le repas de noces ; carottes râpées, une bouchère (Mme Bertin, Mme David) venait préparer le repas, on se mettait à table à midi pour finir vers 16 heures puis on dansait, on mangeait et cela finissait vers 4 heures du matin. Au repas du soir on avait du pot au feu, la pièce montée avec des choux. Les mariés avaient du chocolat.

Partie 2 ; Marcel Harrouet (15 novembre 2002), Gabrielle Bourcier (26 novembre 2002), Marie-Josèphe Lemerle (26 novembre 2002), Marthe David (26 novembre 2002) à la Résidence La Roselière. Durée 1h44,

interview de Marcel Harrouet. De 00.00.00.00 à 14.04.35.00
Marcel Harrouet se marie le 14 avril 1946, après son retour d’Allemagne (aout 1945) où il était prisonnier. Il travaillait en ferme avec ses parents qui n’étaient propriétaires qu’en partie sur une ferme de d’une dizaine d’hectares. Il fréquentait déjà sa femme avant la guerre ; ils étaient voisins et fiancés. Dès 1936. Ils ont eu trois enfants deux filles et un garçon mort jeune.
Il cultivait 13 hectares de vignes, avec 4 à 5 vaches. La vigne avait été plantée par son père avant la guerre. Il avait de la vigne près de l’Ognon mais cela ne convenait pas à la vigne et les vignes ont été plantées ailleurs. Il y avait beaucoup de petites parcelles avant le remembrement. En 1945-1946, on manquait de vin et l’appellation contrôlée s’est développée. Sur le bord de l’Ognon, il y avait surtout des prairies. Il y avait des marais entre l’Ognon et les vignes (le bord de l’eau n’est pas bon pour la vigne. Le vin était vendu aux marchands et aux particuliers. Les marais étaient fauchés pour récupérer les rouches servant de litière aux animaux.
Pendant les vendanges, on recrutait en les nourrissant et en les payant. Les presses hydrauliques sont arrivées. Le lait se vendait bien.
Sur les bords de l’Ognon on faisait des jeux, on s’y baignait. Son grand-père pêchait en bord de lac. Il y avait des pêcheurs à Passay. On ramenait des mâcres ou châtaignes d’eau que l’on coupait en deux. L’Ogon a été un peu élargi. On y trouvait de petites barques pour la pêche avec des piquets et de petites écluses. On pêchait avec la louve ou au filet. On pêchait les anguilles dont le pimpenaud pendant une nuit sans lune et le marguin. Les allemands ont empêché la navigation sur l’Ognon et sur le lac et en bordure de lac où la Résistance pouvait se cacher. Les allemands ont bouchés le port à pont saint Martin. La rivière n’était jamais à sec. Autrefois des bateaux transportaient des marchandises sur l’Ognon.
Le cheval était utilisé dans la vigne. Son père utilisait des bœufs pendant la guerre.
Au Grand Fraisier en 1945, il y avait 7 fermes ; il n’y en a plus aujourd’hui.

Il cultivait le blé, la betterave, faisait le lait (vendait au marchand puis à une coopérative). Le train venait de Pornic ou de Legé.
De 02.07.11.08 à 03.05.45.05 ; interview de personnes âgées à la résidence La Roselière.
Gabrielle Bourcier née le 10 juillet 1912 au Pâtis dans une famille d’agriculteurs de 12 enfants (elle était la seconde). Son oncle et sa tante (sans enfants) travaillaient au Château du Plessis. Son mari était garagiste avec Marcel son beau-frère mais son mari meurt en 1950. Elle a 3 enfants à élever. Elle emménage au Château du Plessis où elle à 4 pièces et prend en charge son oncle et sa tante. Le château du Plessis appartenait à M. Hayon de Nantes (de nous jours aux Lambilly) ; les propriétaires y résidaient pendant 15 jours et le week-end. Son oncle Chauvel s’occupait du jardin et des arbres fruitiers. Elle y est restée pendant 25 ans et est partie après le décès de son oncle et de sa tante. Pour s’installer au bourg. Monsieur Rodier a aussi était le propriétaire du Château. Elle s’installe au bourg en 1961 au 13 rue du grand moulin, qui était à l’époque un chemin de traverse. Elle a ensuite travaillée à Château-Bougon en faisant des ménages dans les bureaux en se rendant au travail en mobylette pour faire 4 à 5 km (ces deux ainés étaient alors mariés et il ne lui restait plus que sa petite dernière qui avait 10 ans). Elle a pris sa retraite à 65 ans.

Marie-Josèphe Lemerle née le 27 septembre 1920. Elle était épicière et ne s’est pas mariée. La maison a été acquise par son grand-père Duret en 1908 et le magasin était tenu par sa grand-mère Duret. Ses parents sont morts jeunes (sa mère en 1936, son père en 1932, elle avait 11 ans et son frère 9 ans). Sa tante tenait l’épicerie et elle prend la suite de sa tante. Elle a arrêtée en 1998
Elle aimait son métier vendant du lait, du pain, de la mercerie, de la vaisselle, du tissu, de la laine. Mme Bouvron tenait aussi une épicerie alimentation route de Nantes. M. David a pris une supérette sur la place. Le Marché U s’est implanté ensuite. Les produits qu’elle vendait étaient achetés auprès de fournisseurs (Vendée) ; c’était une vente au détail. Elle avait abandonnée la mercerie. Elle achetait ses produits frais chez Guy Moreau sur le marché. Elle faisait dépôt de pain. Elle n’avait pas de salarié. Elle se levait vers 7h30 (la marchande de pain passait) et travaillait jusqu’à midi. A la fin elle fermait l’après-midi. Elle reprend le magasin avec sa tante dès 1936. Dans le bourg, il y avait 6 épiceries dans le bourg au début du XXe siècle dont la maison Duret (tenue par la suite par Mlle Lemerle), M. Guilbaud, Marie Cambronne (route de Vié), Marthe et Jules Duret route de la Chevrolière, Aglaé Douaud près de l’église avec sa nièce (près de la grotte de Lourdes), Marie Picot devenue Mme Bonnette des Sorinières, chez Madeleine, Lucie Peraudeau sur la route de Nantes, David route de Nantes, Guitteny. L’épicerie Duret ne faisait pas café. Elle vendait des chocolats individuel à la crème et des bonbons vendus au détail en bocal et sur la balance. A Noel, elle vendait des chocolats, des Petits Jésus en chocolat.

Marthe David- Corbineau est née en 1923 ; il y avait 6 enfants de trois lits différents à la maison ; ses parents étaient cultivateurs et cultivaient des terres autour du bourg avec de la vigne, des vaches, des betteraves, des choux, du lait, des pommes de terre. La traite des vaches se faisait à la main Elle allait à l’école des filles tenue par des souers de saint Gildas.
Les vaches étaient gardées et elles traversaient le bourg pour aller au champ. Elles allaient à la rivière boire. Le tas de fumier était proche de la maison. Dans les ferms on travaillait tous ensemble. Ses parents ont acquis la ferme sur la route de Vié en 1933. Marthe David a épousé le frère de Gabrielle Bourcier. Elle a travaillé à la ferme et était employée de banque (faisait les écritures) pour le Crédit mutuel chez elle puis rue de Nantes).
La grotte de Lourdes (détruite par Chauvet) était près de l’épicerie et il y avait en mai des cérémonies le soir pendant le mois de Marie.
Le président de gaulle est passé à Pont Saint Martin quand Joseph David était maire, la mairie était encore rue d’Herbauges).
Henri de Ternay (Monsieur le Comte) a été maire de la commune du 16 mars 1913 au 22 aout 1943 ; il habitait le château de la Bigossière.

Pendant la guerre, il y avait des réfugiés. Les allemands sont venus avec des chevaux au château du Plessis ; ils demandaient à Gabrielle Bourcier de leur faire des omelettes. Son mari a envoyé son fusil à la mairie et il ne l’a jamais eu après la guerre. Il y a eu beaucoup de réfugiés belges, puis il y a eu les bombardements de 1943 à Nantes.
Les allemands venaient faire des achats à l’alimentation Duret (Lemerle).

Ces dames n’ont pas appris çà nager dans la rivière.
Les Lemerle jouaient à la maison.
Ils allaient à la mer pour pêcher ; Gabrielle Bourcier se souvient avoir été à la mer avec un camion de Château-Bougon car elle connaissait un chauffeur ; ils étaient 25 dans le camion.
Au bourg des maisons ont disparues ; celle du bourrelier Saupin,
Il y avait 4 cafés au bourg avec M et Mme Corbineau (où il y a l’Hôtel maintenant), M et Mme Truin (café et antiquités en même temps sur la route de Vannes, Mme Labat.
L’électricité est arrivée en 1928 pour Mme David. Avant on s’éclairait avec des chandelles, des bougies, des lampes à pétroles.
Le train ; on le prenait pour aller à Nantes ou à Pont Rousseau. La Poste était au début près du pont puis rue de la mairie. Il y avait le téléphone à la poste. Le bourg s’est amélioré, c’est beaucoup mieux qu’avant, des maisons ont été abattues (café Truin) ce qui a permis de mettre en valeur l’église avec devant une place. Les sorties de mariage étaient difficiles avant. A l’emplacement du crédit Mutuel, il y avait un une (forgeron). Au bourg on avait 2 ou 3 bouchers, charcutiers, une entreprise de charpenterie de Pierre Alix route de Vié avec son frère, les sabotiers Claud, et Coiffard (parents de l’actuel libraire à Nantes). On mettait des sabots pour la messe qui étaient vernis. Les galoches servaient pour aller à l’école. Il y avait le tailleur Garnier sur la route de Nantes qui faisait des costumes pour hommes, des couturières comme la tante de Mme David couturière du pays. On achetait son tissu à Nantes.
Mlle Lemerle ; On allait à Nantes pendant la guerre chercher du tissu en bicyclette avec les tickets de rationnements chez un mercier au Bouffay, à Challans pour chercher du beurre. On pouvait acheter du pain sans ticket à Géneston. A l’époque, on boulangeait encore en ferme.
Lors des Fête-Dieu, on mettait des tentures le long des façades de maisons, on faisait des décors de pétales de fleurs ; les commerces étaient fermés pendant la procession, et les communiants de l’année défilaient en communiants après les vêpres. La Fête-Dieu était la grande fête de l’année. Il y avait aussi la fête de Jeanne d’Arc le soir avec de petits lampions. Les mariages se déroulaient sous des tentes, dans des hangars au Pâtis.
Il y a eu une fête de l’aviation dans la prairie du château de la Rairie lors d’une kermesse. Les gens du village venaient au bourg le dimanche et venaient aux vêpres.

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