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Collectages de danse en Pays de Châteaubriant du Docteur Tricoire [36614]

2022 précisément

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Film amateur

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La danse dans le cinéma amateur : les films du Docteur Tricoire.
Conférence le 8 décembre 2022 aux Archives départementales de Loire-Atlantique par Patrick Bardoul.

Patrick Bardoul (né en septembre 1959 à Châteaubriant) enseigne l’accordéon dans le pays de Redon. Spécialiste des musiques de Haute-Bretagne (...et des débutants !), il est un des pionniers du collectage et du renouveau de la pratique de la musique traditionnelle en Loire- Atlantique. Il a participé à de nombreux projets et éditions avec Dastum, Le Chasse-Marée, La Bouèze, Rimandelle... Pédagogue passionné, il possède aussi une solide expérience d’intervenant auprès des enfants. Il est membre du groupe gallo pour enfants PIKEPIK&KO et il sonne en fest-noz avec Jean-Yves (Frères Bardoul) ou Karen Nioche (POL CAPIC&MAMA ZURKA).
En 2018, il est lauréat du prix Hervé Le Menn pour son travail mené sur le patrimoine oral du pays de Châteaubriant.

Pendant une douzaine d’années, l’homme a sillonné ce territoire pour collecter près de 3200;chansons, musiques, contes et formulettes, consultables à l’association Dastum et qui constituent le plus important fonds d’archives sonores de la Loire-Atlantique. Un double album CD est sorti, réunissant quelques-uns de ces documents sonores.

Patrick Bardoul a été membre du cercle celtique. Il est danseur et musicien (8, impasse de La Derais Bain sur Oust : téléphone 02.99.91.63.62).


Le docteur Tricoire est un disciple du Docteur André Bernou.

Le docteur André Bernou (1889 Châteaubriant-1982 Grasse) est un médecin du sanatorium des Fougerays (1927- annexe de l’ancien hôpital de Châteaubriant) ouvert pour traiter la tuberculose. C’était au départ un lieu où l’on soignait de la tuberculose une clientèle aisée. Ce fils de pharmacien castelbriantais, dont la famille venant de Bordeaux avait apporté le rugby, s’inocula le bacille de Kok au cours d’une autopsie. Il se soigne en Suisse au sanatorium de Leyssin (sur 120 malades seulement 7 en échapperont). C’est une maladie redoutée. Installé à Châteaubriant dès 1920, lauréat de la faculté de Bordeaux, et bi-lauréat de l’École de Médecine et de Pharmacie de Nantes, il y soigne aussi les tuberculeux indigents. Rapidement il développe de nouvelles techniques et met au point l’OLEOTHORAX pour le traitement des pleurésies purulentes tuberculeuses. En 1921, il fait à ce sujet une première communication à l’Académie de Médecine de Paris. En 1922, il réalise le pneumothorax électif, et, en 1923, le pneumothorax bilatéral. Il soigne certains de ses malades à l’hôpital de Châteaubriant et d’autres à domicile avec un confrère.
En 1924, il obtient un prix de l’Académie de Médecine pour ses rapports sur l’oléo thorax. Le docteur Bernou ne cesse de mettre en place de nouvelles méthodes ; 1927, la première fois dans le monde pour une thoracoplastie partielle, sans phrénicectomie préalable (c’est à dire sans couper le nerf phrénique), méthode qui s’imposera partout par la suite, 1928, le pyothorax par des thoracoplasties larges et des pleurectomies, 1931 mise au point des techniques d’apicolyse pulmonaire avec plombage paraffiné et expérimentation des techniques d’alcoolisation du nerf phrénique …
Le sanatorium "les Fougerais" deviendra rapidement un centre de perfectionnement pour phtisiologues du monde entier.
Il a fait plus de 300 publications scientifiques dont de nombreuses à l’étranger (Espagne, Suisse, Italie, Russie, Tchécoslovaquie, Angleterre, Bulgarie, République d’Argentine). Sous sa direction, des élèves ont publié plus de 50 thèses de doctorat en médecine dont 10 ont reçu des prix d’Académie ainsi que des prix de Faculté.
Il prend sa retraite en 1950.

Le Dr TRICOIRE a pris la suite et, vers les années 56-57, l’hôpital a construit un service de Phtisiologie. C’est là que se trouve maintenant le service de "médecine" depuis que l’hôpital a acheté les Fougerays le 1er janvier 1966.


Sources : http://www.chateaubriant.org/21-le-docteur-bernou



Le Docteur Tricoire :

Jean Clément Anatole Tricoire (28 janvier 1921 à saint Martin des Noyers Vendée- 17 mars 1994 à Châteaubriant rue de Verdun). Il est le fils de Anatole Gustave Tricoire (1885-1924), instituteur et de Marie-Hélène Joséphine Gilbert (1893-1986) couturière.
Il se marie le 18 juillet 1946 à Saint Martin des Noyers en Vendée avec Marie Germaine Allenou (19 aout 1920 à Glomel- 5 avril 1972 à Châteaubriant, 35 rue Alsace-Lorraine), infirmière.
C’est un médecin pneumologue phtisiologue (spécialiste des maladies pulmonaires et allergiques), docteur en médecine (de1946 à 1980). Pendant ses études de médecine à Nantes, il se spécialise dans le traitement de la tuberculose en soutenant une thèse sur Les processus de guérison des cavernes pulmonaires tuberculeuses.
En 1946, il s’installe à Châteaubriant où il travaille avec le docteur André Bernou spécialiste de la tuberculose (notamment au sanatorium des Fougerays à Châteaubriant). En 1950, il devient membre de la Société française de pathologie respiratoire et en 1960 membre de l’Association internationale d’asthmologie. Il est aussi membre de la société française de la tuberculose et des maladies respiratoires. Le Docteur Tricoire exerçait à son cabinet 35 rue Alsace-Lorraine avec son épouse infirmière qui était aussi sa secrétaire.

Son mariage avec Marie Germaine Allenou lui ouvre une recherche importante sur la langue bretonne. En effet sa belle-mère de Glomel ne parle que le breton. En 1948, il conçoit une méthode d’apprentissage du breton avec disques et livrets, (publiée en 1955 et en 1963 et plusieurs fois rééditée depuis). En linguiste, il s’intéresse aussi au gallo.
Membre d’Ar Falz, il devient en 1961 président de la Fondation culturelle bretonne et fonde le Cercle celtique de Châteaubriant le 7 février 1961.
À partir de 1961, il poursuit un travail de collectage du Patrimoine oral, des contes, des chants et aussi des danses du Pays de Châteaubriant (conservé à la Bibliothèque de la faculté des lettres de Nantes, à La Cinémathèque de Bretagne et à Dastum).


Le 22 juillet 1962, il présente le Cercle celtique du Pays de La Mée aux grandes fêtes de Cornouaille pour y remporter un second prix de présentation.

Après le décès de Pierre Mocaër en 1961, Jean Tricoire est élu à Quimper président de la Fondation Culturelle Bretonne. C’est à cette période qu’il débute son enquête autour de la danse (mise au point de fiches de danses, enregistrement sonore de chants et de contes, filmage de danses auprès de ses patients âgés).
Il est reconnu pour son engagement dans la préservation du patrimoine culturel breton notamment pour son travail autour de la langue bretonne et de la danse. C’est pendant ses consultations de médecin, qu’il menait l’enquête sur les danseurs et les chanteurs. Il pouvait aussi les filmer dans la salle d’attente de son cabinet du 35 rue Alsace-Lorraine (avec son carrelage de petits carreaux apparaissant en damier blanc avec des bandes noires à l’écran mais qui étaient en faites de couleur marron, orange et beige)
Il a également réalisé des films disparus en 8mm sur des chansons récoltées en Breton à Plouguernevel (entre Rostrenen et Gouarec).

Il faisait partie du groupement Kendalc’h et a déposé des chansons du Pays de La Mée sur mini-cassettes, au musée de l’Homme.
Le cercle celtique de Châteaubriant possède des archives papiers.

Le Docteur Tricoire effectué du collectage de danses à Châteaubriant, en Haut Anjou et dans le sud de l’Ille-et-Vilaine.

Le Docteur Tricoire a déposé des bandes sonores au Musée des Arts et traditions populaires à Paris en 1966 (département ethno-musique sous la côte 191 : il en existe un vague inventaire). Dastum 44 possède une copie des fiches documentaire sur les danses.

On peut trouver ces bandes à la sonothèque de Dastum, à Ty Kendal’ch.

En mai 1993, un courrier adressé à André Colleu, parle de cassettes VHS à usage interne au sein du Cercle celtique (Patrick Bardoul en est alors le président).

Il est fait chevalier de l’ordre de l’Hermine en 1993 (c’est sa fille qui reçoit le prix à sa place).
Publications :
Komzom, lennom ha skrivom brezoneg. Parlons, lisons et écrivons le breton, lodenn genta, première partie, [1955], Brest, Emgleo Breiz, 4e ed. 1983, 151 p.
Parlons, lisons et écrivons le breton, premier disque (leçons 1 à 12), avec Loeiz Ropars, Pierre Mevel, Jean Moulin, Quimper, Mouez Breiz, 1960.
Parlons, lisons et écrivons le breton, 2ème disque (leçons 13 à 24), Quimper, Mouez Breiz, 1962 (Mouez Breiz 513)
Komzom brezoneg. Parlons breton, eil lodenn, deuxième partie, Brest, Emgleo Breiz, 3e ed. 2005, 230 p.
Me a gomzo brezoneg, Méthode pour parler breton, premier niveau, [1990], Brest, Ar Skol Vrezoneg / Emgleo Breiz, 3e ed. 2001, 180 p.
Petit lexique des mots spéciaux à Glomel et aux environs (s.d.), 12 p.
Préface de Pour la langue, la culture et les libertés bretonnes, Quimper, Imprimerie cornouaillaise, 1973.

Structures conservant des archives du Docteur Tricoire :


Archives sonores du musée des Arts et traditions populaires, Archives nationales, côte 66-37 (inventaire fait en 2013 par Jouys-Barbelin, le Gonidec, Lemeteyer, Mathieu). Cet ensemble semble concerner les chants du pays de La Mée (Châteaubriant).

Centre de recherche bretonne et celtique Brest : le fonds est constitué d’enregistrements sonores (1964-1970) en breton et en français (0.20 mètre linéaire, côte JTE) notamment à Belle-Île et dans le Sud-Finistère. Cela concerne ses projets de recherches en littérature en langue bretonne.
Dastum : enregistrements sonores en ligne pour certains : avant-deux de Pierre Gauthier le pin à Candé en Maine et Loire avec accordéon diatonique/ avant-deux de paul bonnet de Riaillé avec accordéon diatonique/ pastourelle de pierre Gauthier Le Pin, Candé en Maine et Loire/ pastourelle de M. Delanoé à Châteaubriant, gavotage/ avant-deux de travers par Eugène Gasnier de saint Herblon avec accordéon diatonique.
Ce sont des enregistrements sonores en lien avec la collecte filmée de danses.
On y trouve en ligne :
- Avant-deux- Pierre Gauthier, le Pin Candé (49) gavotage
- Avant-deux- Paul Bonnet, Riaillé, accordéon diatonique
- Mazurka- Pierre Gauthier, Le Pin Candé (49), gavotage
- Pastourelle- M. Delanoé, Châteaubriant, gavotage
- Avant-deux de travers- Eugène Gasnier, Saint-Herblon, accordéon diatonique.


Dastum 44 : possède des copies des fiches concernant les danses en Pays de Châteaubriant provenant du cercle celtique de Châteaubriant.


Conférence avec Patrick Bardoul, données :

Jean Tricoire était passionné de linguistique. Sa belle-mère de Glomel ne parlait que le breton. Il donne des cours de breton.
Dès 1960, il est dans la mouvance de kendal’ch.
Dans son approche de la danse, il collecte des danses, effectue aussi des spectacles chorégraphiques dont il est le metteur en scène et le chorégraphe.
Jean Tricoire réalise l’un des premiers films pédagogiques sur la danse traditionnelle en France (1961-1962). Avant lui, il y avait Jean-Michel Guilcher qui réalise une étude filmée de 1948 à 1954.

Jean Tricoire met au point des fiches autour des danses collectées dont il fait une synthèse (prenant un informateur comme jalon) et mettant des rajouts de style.
Il disait que quand on dansait on devait s’observer dans une glace pour apprendre. Il a enseigné à des jeunes.
Il a adapté à la danse l’apport de la mnémotechnique (avec une chanson conçue pour chaque danse. Les fiches des danses étaient polycopiées à l’époque et tapées par sa secrétaire. Il existe aussi des fiches par film (voir Dastum 44).

Pour l’avant-deux de Châteaubriant, Pierre Leroux de Noyal sur Brutz est son modèle de départ et le « professeur » de Tricoire. Il ne croise pas ses jambes, a un pas assuré et stable (un pas à trois temps, parfois à quatre temps). Jean Tricoire va enrichir sa vision de l’avant-deux tout le temps. Pierre Leroux était aussi un excellent violoneux (voir un extrait de Dastum).

Les films sont pédagogiques mais les informateurs ne sont pas toujours identifiés.
Le collecteur n’a pas pu rencontrer qu’un seul individu qui puisse encore danser d’un pas stable une danse pratiquée au XIXème siècle. Il filme pour en garder une trace.

Céline Leblais, née Chesnais représente une danse avec une informatrice unique sur la ronde, qu’elle pratique toute seule au départ puis avec son mari et son chien par la suite. Il est difficile de faire danser une personne seule sur une figure qui se dansait en groupe. Le mari devient aussi un informateur.
À 12’50’’, Céline Leblais fait des pas de polka.

Jean Cadot de Saint Sulpice des landes est un danseur qui pratique avec beaucoup d’aisance. C’est un bon danseur qui ne pointe pas tout le temps. Il prend appui à la pointe mais ne pointe pas. Il pratique un pas mixte de 2 à 4 temps. Il marque peu. Généralement cette danse se pratique en quadrette (ici il est tout seul).

L’homme au chapeau non répertorié et identifié (à 15’53’’) donne une impression de mariole devant la caméra.

Jean Baptiste Valin de Tréffieux fait une avant-deux à 3 temps (son voir Dastum). Il ne pointe pas mais croise les jambes assez haut avec ici des déplacements frontaux. L’avant-deux appartient à la famille des contre-danses, issu d’un quadrille ancien (quadrette, deux hommes, deux femmes). A Châteaubriant, on retrouve les anciennes figures des avant-deux en déclin dès 1900.
Il existe plusieurs avant-deux :
- Avant-deux de travers (Ancenis) : progression latérale et ne comportant pas traverses (généralement)
- Avant-deux de long : on progresse de front avec des traverses (généralement)
- Avant-deux, promenade plutôt sur la région des Marches, côté de Candé, Maine et Loire
- Avant-deux archaïsante.
- Quand on danse il y a souvent un violon ou un accordéon et l’on chante pour rythmer la danse : c’est l’action de gavottage en Loire-Atlantique.
Les Frères Houssais avec l’avant-deux d’Erbray0. Les danseurs sont très éloignés les uns des autres. Ils sont dans la cour du château de Châteaubriant. Gilberte Tricoire (fille ainée de Jean Tricoire ?), Jacqueline Suriray ( ?).

Alphonse Blais et son épouse dansent une forme classique très serré (les danseurs se serrent beaucoup). L’action se déroule dans le cabinet de la salle d’attente du Docteur Tricoire 35 rue Alsace-Lorraine à Châteaubriant. C’est l’informateur le plus âgé.

Patrick Bardoul recense 25 informateurs identifiés née entre 1874 et 1913 sur 36 informateurs au total.

André Pelherbe et Mme Jouan ? trois femmes et un homme avec un jeu de séduction et de communication.

À 20’37’’ : quadrille avec personnages non identifiés à La Chapelle-Glain ou à Saint Sulpice.

Quadrette (21’44’’ : femme avec un pas à trois temps, homme avec un pas de polka.
L’enquête de Tricoire s’est élargie au chant (1964-1965). Au même moment Jean-Michel Guilcher publiait sa thèse en 1963, puis Francine Lancelot en 1974.
Jean Renard a collecté dans la région de Nort sur Erdre, Georges Paugam sur Redon et Guérande.
Il n’y a pas de photographies dans le fonds Tricoire Il a fait une synthèse de l’avant-deux de Châteaubriant non publiée.

Personnage non identifié à 22’25’’ : pied gauche balancé.

Personnage non identifié à 24’55’’ : avant-deux à 4 temps.

Dupin, 25’46’’ : avant-deux de travers avec change d’appui.

Pierre Lebreton (26’50’’) avec envol de chausson.

Couple non identifié (28’44’’), danse très secouée.

À Saint Julien de Vouvantes, pas d’été, danse de régiment rare en Loire-Atlantique et pratiquée que par les hommes, pour être vus dans le cadre de la séduction.

J. Cerisier à Saint Julien de Vouvantes en 1963.

Boublain, pas d’été, (31’54’’) avec des bottes. C’est un gavotteur qui chante tout en dansant.

Mme Jouan (38’26’’), danse à 4 temps.



Pour le film en couleurs « avant-deux de Châteaubriant » filmé par Georges Paugam réalisé le 29 mai 1977 dans le jardin des parents de Jean-Paul Bossé (La Bruère Châteaubriant ? , 02.40.07.52.95). Parmi les danseurs : Jean-Paul Bossé avec le pull clair, le Docteur Tricoire en costume cravate (pantalon à pattes d’éléphants), Jacqueline Suriray (6 rue du 6 juin La Chapelle sur Erdre 02.40.72.04.21) qui porte la robe bleue-violette, Raymonde Barbet (73 ans en 2022, née le 7 juillet 1949, épouse et veuve Lagrée, 2 enfants, dont Nicolas Barbet né à Nantes en 1974 veuf, 1 enfant agent administratif. Raymonde Barbet a habité à Villepot, a fait sa scolarité à Châteaubriant de 1955 à 1960 à l’école Nazareth saint Joseph, puis de 1960 à 1966 au collège Nazareth. Elle a travaillé jusqu’en 2009 chez Leroux et Lotz technolgies à Nantes.)



Plan du montage donné par Patrick Bardoul.

Conférence Patrick Bardoul le 08.12.2022 à Nantes
En bleu : mes brefs descriptifs de contenus (combien de danseurs-euses / où / posture / éléments
visuels...)
En vert : les « descriptifs manuscrits » filmés par Jean Tricoire (premiers mots).
NB. Il est volontaire de ma part que parfois je ne fasse pas apparaître ces « descriptifs manuscrits »
dans mon montage, et donc que mon timing commence après. (Et parfois il n’y a pas de descriptifs
manuscrits.)
Film couleur, sonorisé 4917. avant-deux de Châteaubriant
08.09.01 à 08.10.41 étiquette : Avant-deux de Châteaubriant / hortensias
08.11.37 à 08.12.04 une quadrette de profil
08.12.31 à 08.12.59 une quadrette, vue plongeante
08.13.39 à 08.13.59 Jean Tricoire seul, plain-pied, de profil
08.14.20 à 08.14.40 une femme sans buste, robe blanche à motifs, départ de dos
Pas de blancs, donc, de 08.09.01 à 08.14.40
08.15.59 à 08.18.25 Jean Tricoire, jambes, départ de dos, démonstration vocale du pas
08.18.25 à 08.19.28 J.T. de face, chemise-cravate, « Bien, remarquez également la position des bras
08.19.29 à 08.20.38 Femme sans buste, jupe violette, de face, «Étude du pas de fille... »
En fait, un seul pavé de 08.15.59 à 08.20.38, ininterrompu (Pas de blancs.)
08.21.44 à 08.22.16 Jean Tricoire, sans buste, départ de dos / accordéon
08.22.16 à 08.22.36 Jean Tricoire, sans buste, départ de dos / muet
Film (N&B, muet) 4571 : collecte de danses traditionnelle
00.06.10 à 00.08.23 jambes homme en chaussons, sur balcon, départ de face
Pas de blancs de 08.21.44 à 00.08.23
Blanc de 4 secondes
00.27.37 à 00.29.08 Issé et Moisdon Ronde… Une femme en tablier, cour de ferme
Blanc de 4 secondes
00.11.52 à 00.13.24 Moisdon et ISSÉ… Pas de femme / vues de Moisdon / 1 femme en tablier
Blanc de 4 secondes
00.08.24 à 00.09.23 Jean Cadot (1895) ...
Blanc de 4 secondes
00.09.23 à 00.09.56 1 danseur, plain-pied, chapeau, de face, pompe à eau
Blanc de 4 secondes
00.09.56 à 00.10.26 Treffieux J.B. Valin … 1 danseur de face, F et enfant passent derrière
Blanc de 4 secondes
00.13.24 à 00.14.45 Avant-Deux complet avec les frères Houssais ...
Blanc de 4 secondes
00.14.46 à 00.15.48 19.I.1965 Alphonse Blais … danseurs sur carrelage « moderne »
Blanc de 4 secondes
00.15.48 à 00.16.57 Avant-Deux de Châteaubriant danseurs de St Aubin – St Vincent ...
Blanc de 4 secondes
00.17.29 à 00.18.32 Avant-deux Jean Cadot (1895) (L .A) ...
Blanc de 4 secondes
00.41.22 à 0041.59 quadrette, danseuse aux chaussons fourrés, nombreux spectateurs
Blanc de 4 secondes
00.44.02 à 00.44.41 1 danseur de face, extérieur, automobile
Blanc de 4 secondes
00.10.48 à 00.11.31 1 femme sans buste, de dos, en blouse et mules, sur carrelage

N° séquence Début time-code Fin time-code Durée de la séquence Contenu de la séquence Informations sur les informateurs collectés par le Docteur Tricoire
1 00:01:15:12 00:02:07:14 00:00:52:02 Pierre Lebreton danseur - 4/1965 - La séquence semble se passer dans la cuisine de Pierre Lebreton (qui porte des chaussons). Pierre Lebreton (homme âgé) dansant dans sa cuisine (gazinière, chaise).

On voit la plupart du temps le bas des jambes et les pieds.

L'homme porte des pantoufles et un pantalon avec des pièces de tissus rajoutées devant. Mouvement de bas en haut de la caméra. Nous voyons le mouvement des bras et l'homme qui tourne. Voir également la séquence n° 2 qui se passe au même endroit (même cuisine).

A partir de 00.01.37.10: seconde prise. Carton avec inscription à la craie : avril 1965, Lebreton Pierre 23-2-1888 né et domicilié à Trans sur Erdre". La séquence suivante est filmée dans la même cuisine. Pierre Lebreton né le 23 février 1888 à Trans sur Erdre (vue 2/6, acte 2), fils de Pierre Lebreton (1858-1901) et de Louise Leray (1856- ?), décédé le 3 juin 1971 à Trans sur Erdre, cultivateur.

Il se marie le 9 septembre 1919 au Le Pin avec Félicité Marie Leduc (1891 Le Pin-1980 Trans sur Erdre).
Le couple réside au lieu-dit Le Bois-Huet en 1921.

D’après la fiche matriculaire, classe 1908, n°208 : signes physiques : cheveux châtains, yeux marrons, 1.64m. Promu soldat 2ème classe le 06-10-1909. Promu caporal le 16-09-1910. Fait prisonnier le 08-09-1914 à la Fère champenoise. Interné au camp d'Esfurt 2°langursalz.
2 00:02:07:15 00:02:38:22 00:00:31:07 Ferdinand Morice danseur à Trans sur Erdre - 4/1965 - A 00.02.07.15: inscription à la craie, "Ferdinand Morice 4 octobre 1899 né et domicilié à Trans sur Erdre". Dans la même cuisine que la séquence précédente n° 1, homme portant des bottes en caoutchouc danse (nous pouvons penser que comme il porte des bottes, il vient chez pierre Lebreton?). Mouvement de bas en haut vers les bras et le visage. Ferdinand Julien Alexandre Morice né le 4 octobre 1899 à Trans sur Erdre (vue 4/6, acte n° 16), fils de Ferdinand Morice, boucher au bourg de Trans sur Erdre, et de Anne-Marie Coué, décédé le 31 juillet 1981 à Nantes.

D’après sa fiche matriculaire (classe 1919, n° 428) : cheveux noirs, 1m60. Incorporé au 22 avril 1918. Soldat de 2ème classe au 65e régiment d’infanterie, caporal le 20 mars 1920. En 1940, il est rappelé pour le dépôt d’infanterie du 111- 6ème compagnie et au dépôt d’artillerie de Vannes. Il est boucher en 1938
3 00:02:38:23 00:03:24:22 00:00:45:24 Léonard Vital Soudan - 4/1965 - GP sur inscription à la craie "avril 1965, Soudan, Léonard Vital 8-2-1884, ronde ". L'inscription est faite à la craie sur les carreaux de carrelage du sol. A partir de 00.02.43.04: l'homme danse dans son jardin (bas du mur en opus incertain avec peinture blanche de délimitation des joints). Il danse en long dans son allée (nous apercevons ses jambes, son tronc et ses bras par moment, puis plan sur le visage (porte une casquette). La maison a des encadrements de porte et fenêtre en briques. Léonard Vital né le 8 février 1888. Il n’apparait pas dans le registre des naissances de 1888 à Soudan, ni dans le recensement des conscrits.
4 00:03:24:23 00:04:55:00 00:01:30:02 - - Dans un intérieur (sol avec plancher de lames de parquet). Homme âgé portant des pantoufles. Nous ne voyons que les pieds. Le danseur tourne (ronde) et se met devant la porte ouverte. Les images en intérieures sont sombres. Le danseur lève beaucoup les jambes. A 00.04.20.02: seconde prise devant la porte ouverte. le danseur lève les jambes. A 00.04.42.22: l'homme apparait de face (moustache, lunettes) debout dans sa cuisine (buffet et chaise). Il lève les bras.
5 00:04:55:01 00:05:30:22 00:00:35:21 - - En intérieur, dans une cuisine avec sol cimenté (on aperçoit le pied d'un meuble). L'homme porte des bottes de caoutchouc et danse avec une femme (jupe). On ne voit que les pieds des danseurs. Une seconde prise de vue permet de voir le corps des pieds jusqu'aux hanches. A 00.05.23.24: plan sur le visage mais image très sombre. Un homme plus jeune avec moustache et un homme âgé avec moustache et cheveux blancs.
6 00:05:30:23 00:08:24:09 00:02:53:11 Pierre Leroux danseur Noyal sur Brutz - 1963 - GP sur inscription à la craie "1962-63, avant-deux". Second carton "1963". Inscription à la craie : "style le plus courant de la région de Châteaubriant, pas d'homme Pierre Leroux 69 ans, appris d'Eugène Chevallier né en 1865, pas croisés". A 00.06.01.11: panorama sur route de campagne, avec le clocher au fond (Noyal sur Brutz). A 00.06.05.06: gros plan sur panneau routier "Noyal sur Bruz 0,3, V1". Second panorama sur campagne et clocher de Noyal sur Brutz. A partir de 00.06.11.00: homme danse sur son perron. La scène est filmée de l'intérieur. L'homme pointe de temps en temps avec un pas stable. La caméra est placée sur l'escalier du perron et filme le danseur à l'extérieur. Les plans sont centrés sur les pieds et le bas des jambes. Le mouvement de la danse est décomposé en filmant de l'arrière et sur le côté. A 00.07.11.23: le danseur est filmé de l'intérieur de la maison, alors que lui est sur le perron. On voit son visage (moustache et casquette) et le haut de son corps (tronc et bras). Puis mouvement caméra haut vers le bas et les pieds. Second retour vers le haut du corps. Nouvelle prise sur le perron : le pas du danseur est alerte. A 00.07.32.14: la caméra placée à l'intérieur de la cuisine filme vers la porte ouverte et le perron (surexposition et images floues). Pour l’avant-deux de Châteaubriant, Pierre Leroux de Noyal sur Brutz est son modèle de départ et le « professeur » de Tricoire. Il ne croise pas ses jambes, a un pas assuré et stable (un pas à trois temps, parfois à quatre temps). Jean Tricoire va enrichir sa vision de l’avant-deux tout le temps. Pierre Leroux était aussi un excellent violoneux (voir un extrait de Dastum).

7 00:08:24:10 00:09:23:20 00:00:59:10 Jean Cadot danseur saint Sulpice des Landes - - GP sur inscription à la craie, "Jean Cadot (1895) L.A. Saint Sulpice avant-deux". L'inscription "avant-deux" est écrite à la craie sur un carrelage. A 00.08.26.14: un danseur dont on ne voit que les pieds dansent sur les lames d'un parquet. Le pas est alerte et souple. Il semble danser dans un hangar (panneau de bois, échelles, balai). Voir aussi séquence n° 7. Jean Cadot né le 9 octobre 1895 à Saint Sulpice des Landes (acte n° 29, vue 6/7), fils de Jean marie Cadot (laboureur à La Clanchelière) et de Marie Léonide Legault, profession de cultivateur.
Selon sa fiche matriculaire classe 1915, n° 279 : cheveux châtains, yeux bleus, 1m66. Il a fait la guerre 14-18 : 19e Régiment d’infanterie le 15 décembre 1914, en tant que soldat de 2ème classe, caporal en 1917. 411e Régiment d’infanterie, 1er Régiment de DCA, 401e régiment de DCA, 402e Régiment de DCA. En juillet 1937, il a 6 enfants.
Il est cultivateur et est décédé le 4 juillet 1983 à Candé (Maine et Loire).

Jean Cadot de Saint Sulpice des landes est un danseur qui pratique avec beaucoup d’aisance. C’est un bon danseur qui ne pointe pas tout le temps. Il prend appui à la pointe mais ne pointe pas. Il pratique un pas mixte de 2 à 4 temps. Il marque peu. Généralement cette danse se pratique en quadrette (ici il est tout seul).



8 00:09:23:21 00:09:56:07 00:00:32:11 - - Dans l'allée d'un jardin, un danseur âgé danse avec un chapeau. Une pompe à droite. Le danseur est filmé en entier (des pieds jusqu'à la tête). Dans le jardin un poteau recouvert de lierre.
9 00:09:56:08 00:10:27:00 00:00:30:17 Jean-Baptiste Valin Tréffieux - - GP sur inscription à la craie "Treffieux, J.B. Valin avant-deux d'après son père né en 1882". Panorama sur le danseur debout (des pieds aux sourcils): il danse dans une cour. Derrière passe un garçon en short et une dame que le tient par le bras. Le danseur croise beaucoup ses jambes (gestes alertes et toniques). Le danseur vu debout dansant. Il chante en même temps (gavottage). Jean-Baptiste Valin né le 18.12.1883 à Tréffieux, cultivateur, fils de julien et de Victoire Pitré, marié à Issé le 26.4.1910 avec Elise Braud. Son père était laboureur à la Fleuriais à Issé. Il décède le 20 février 1955 à Tréffieux.

Jean Baptiste Valin de Tréffieux fait une avant-deux à 3 temps (son voir Dastum). Il ne pointe pas mais croise les jambes assez haut avec ici des déplacements frontaux.

10 00:10:27:01 00:11:53:07 00:01:26:06 Jeanne Rimbaud épouse Jouan danseuse Saint Aubin des Châteaux - 5/1965 - Inscription à la craie sur un carrelage de terre cuite "saint Aubin d.ch mai 1965, Mme Jouan, Rimbaud Jeanne 17 mai 1896, avant-deux". Voir aussi séquence n° 14. Danseuse filmée dans sa cuisine. Elle porte une jupe et des pantoufles. Elle danse sur un carrelage de terre cuite sur l'inscription à la craie au sol. Elle soulève un peu les pans de sa jupe. Nous apercevons son visage avec des lunettes à 00.10.45.21. Seconde prise à 00.10.49.09: la danseuse relève les pans de sa jupe. La porte de la cuisine donnant sur l'extérieur est ouverte et amène une lumière en surexposition. Visage de la danseuse à 00.11.08.19. La danseuse pointe. A 00.11.32.10: troisième prise de la démonstration avec gros plan sur les pieds et le bas des jambes. Jeanne Marie Donatienne Rimbaud est née le 17 mai 1896 à Sait Aubin des Châteaux (acte n° 27, vue 7/16), fille de François Rimbaud propriétaire demeurant à La Feuvrais et de marie Adron.
Elle se marie à Saint Aubin des Châteaux le 7 novembre 1932 avec François Marie Michel Jouan né le 17 mai 1888 à saint Aubin des Châteaux, fils de Michel Jouan et de Marie Véron, cultivateur.


Selon sa fiche matriculaire classe 1908, n° 668 : cheveux châtains, yeux gris, 1m61.
Il fait la guerre 14-18, est fait prisonnier en 1914 à Maissin.
11 00:11:53:08 00:13:25:15 00:01:32:07 Céline Chesnais épouse Leblais à Moisdon - - GP sur inscription au sol "Moisdon et Issé, pas de femme Céline Chesnais épouse Leblais né en 1885". Voir séquence n° 22, 31, 33. Panorama sur route de campagne. Panorama de la route avec le clocher et entrée dans le bourg depuis la voiture. Panneau Moisdon et clocher de l'église saint Jouin de Moisdon. A partir de 00.12.13.07: dans la cour de sa maison, Céline Leblais porte des chaussons fourrés et un tablier. Dans la cour de la maison (il n'y a un dallage en ciment que devant la porte, le reste de la cour étant en terre battue), il y a une échelle permettant de monter à l'étage supérieur, et dans un angle un faux puits constitué de pneus. La danseuse relève son tablier des deux côtés. Seconde prise à 00.12.53.00. Céline Chesnais est née le 13 juillet 1885 à Issé, fille de Pierre Marie Chesnais meunier au Fretay et de Louis Bonhomme femme de ménage. Elle décède le 27 mai 1973.
Elle épouse Mr Leblais.

Céline Leblais, née Chesnais représente une danse avec une informatrice unique sur la ronde, qu’elle pratique toute seule au départ puis avec son mari et son chien par la suite. Il est difficile de faire danser quelqu’un sur une figure qui se dansait en groupe. Le mari devient aussi un informateur.
A 12’50’’, Céline Leblais fait des pas de polka.

12 00:13:25:16 00:14:46:02 00:01:20:11 Les Frères Houssais à Châteaubriant - - Gros plan sur inscription à la craie "avant-deux complet avec les frères Houssais 72 ans (Erbray)" A partir de 00.13.34.02, deux couples dansent. Ils sont au départ très éloignés les uns des autres. Parmi les danseuses : Gilberte Tricoire (fille du Docteur Tricoire) et une danseuse à identifier dans la cour du château de Châteaubriant. Les danseurs sont endimanchés (costumes et cravates). Les deux couples dansent. Les Frères Houssais nés vers 1890-1892 à Erbray ( ?)
13 00:14:46:03 00:15:48:23 00:01:02:20 Alphonse Blais de Saint Vincent des Landes - 19/1/1965 - Gros plan sur inscription à la craie "Saint Vincent des Landes, 19-1-1965 Alphonse Blais 91 ans, né le 19.1.1874, pour le pas, style un peu atténué par l'âge et son épouse 83 ans". Voir séquence n° 30. Les danseurs sont dans la salle d'attente du Docteur Tricoire au 35 rue Alsace-Lorraine à Châteaubriant (carrelage beige, orange et marron). Le danseur devant la cheminée avec deux vases (garniture) et sa pendule et un miroir. La télévision dans un coin. Le danseur est en costume croisé avec une dame à côté. Gros plan sur les pieds (avec chaussons) et le bas des jambes. La danseuse danse avec son épouse. Mouvement de la caméra de bas en haut montrant les bras. A partir de 00.15.21.17, il danse avec une dame (Mme Tricoire?) Alphonse Jean Baptiste Vincent Blais est né le 19 janvier 1874 à Saint Vincent des Landes, fils de Joseph Blais et de Jeanne Marie Blais, cultivateur.
D’apprès sa fiche matriculaire classe 1894, n° 1307 : cheveux châtains, yeux gris, 1m74. Il a fait la guerre 14-18 : 2e Régiment d’artillerie en 1915, 101e Régiment d’artillerie lourde en 1915, 2eme escadron du train en 1917, au 20eme escadron du train en 1918, 8eme escadron du train en 1918. Il se retire à saint Vincent des Landes.
En novembre 1901, il réside 1 rue de la fabrique à Doulon et à partir de 1907 à Saint Vincent des Landes.


Alphonse Blais et son épouse dansent une forme classique très serré (les danseurs se serrent beaucoup). L’action se déroule dans le cabinet de la salle d’attente du Docteur Tricoire 35 rue Alsace-Lorraine à Châteaubriant. C’est l’informateur le plus âgé.

14 00:15:48:24 00:17:26:00 00:01:37:01 Jeanne Rimbaud épouse Jouan et André Pelherbe à saint-Aubin-des-Châteaux - - Gros plan sur inscription "avant-deux de Châteaubriant, danseurs de Saint Aubin, Saint Vincent". Second gros plan d'inscription "La Feuvrais, en Saint Aubin, Mme Jeanne Jouan née Rimbaud pour le style et le pas et André Pelherbe pour le style (son pas est simplifié)". Voir aussi séquence n°10. A partir de 00.16.04.22: dans la cour, devant une maison avec fenêtre à encadrement de brique, une grande bassine. Un couple de danseurs (Jeanne Jouan et André Pelherbe) en second plan une jeune femme qui regarde. Puis la jeune femme qui regardait rentre dans la danse conduite par André Pelherbe, alors que Jeanne Jouan danse avec une dame avec lunettes. A 00.16.30.23: autre point de vue sur les danseurs (de côté), images sombres : Jeanne Jouan et André Pelherbe. Le sol est mouillé Puis un danseur et une danseuse (robe chasuble) rentre dans la ronde. Images sombres d'une dame qui relève un peu les pans de sa jupe. Jeanne Marie Donatienne Rimbaud (épouse Jouan) est née le 17 mai 1896 à Sait Aubin des Châteaux (acte n° 27, vue 7/16), fille de François Rimbaud propriétaire demeurant à La Feuvrais et de Marie Adron.
Elle se marie à Saint Aubin des Châteaux le 7 novembre 1932 avec François Marie Michel Jouan né le 17 mai 1888 à saint Aubin des Châteaux, fils de Michel Jouan et de Marie Véron, cultivateur.

Selon sa fiche matriculaire classe 1908, n° 668 : cheveux châtains, yeux gris, 1m61.
Il fait la guerre 14-18, est fait prisonnier en 1914 à Maissin.

André Pelherbe André Pelherbe et Mme Jouan ?: trois femmes et un homme avec un jeu de séduction et de communication.

15 00:17:26:01 00:17:28:16 00:00:02:15 Jean Cadot de Saint Sulpice des Landes - - GP sur inscription à la craie sur un carrelage de terre cuite, "avant-deux, Jean Cadot " séquence très courte de Jean Cadot saint Sulpice 1895" dansant dans un hangar (échelle). Voir séquence n°7. Jean Cadot né le 9 octobre 1895 à Saint Sulpice des Landes (acte n° 29, vue 6/7), fils de Jean marie Cadot (laboureur à La Clanchelière) et de Marie Léonide Legault, profession de cultivateur.
Selon sa fiche matriculaire classe 1915, n° 279 : cheveux châtains, yeux bleus, 1m66. Il a fait la guerre 14-18 : 19e Régiment d’infanterie le 15 décembre 1914, en tant que soldat de 2ème classe, caporal en 1917. 411e Régiment d’infanterie, 1er Régiment de DCA, 401e régiment de DCA, 402e Régiment de DCA. En juillet 1937, il a 6 enfants.
Il est cultivateur et est décédé le 4 juillet 1983 à Candé (Maine et Loire).
16 00:17:28:17 00:18:35:16 00:01:06:24 - - Dans une cour, quatre danseurs (quadrette) : deux couples (les hommes portent des casquettes). Seconde reprise très courte à 00.18.32.14 avec les deux couples de danseurs.
17 00:18:35:17 00:19:40:08 00:01:04:16 Marie Piquet épouse Dupin de Mouzeil à La Meilleraye de Bretagne - 10/1965 - Inscription à la craie, "La Meilleraye de Bretagne, Marie Piquet née 9-1-1893, femme Dupin, avant-deux appris à Mouzeil, octobre 1965". A partir de 00.18.42.02: en intérieur devant une porte ouverte, sol en terre battue ou pierre (?). Mouvement caméra bas en haut (on voit à peine le visage). Puis la caméra retombe sur les pieds (sandales). Les pieds sont vus de dos.
Sur le sol à gauche, l'inscription sur le sol. A 00.19.38.05: gros plan sur buste et visage de la danseuse. Marie Angélique Piquet est née le 9 janvier 1893 à Mouzeil (acte n° 1, vue 1/6), fille de Jean Marie Piquet journalier demeurant à la Chapelle-Breton, commune de Mouzeil, et de Jeanne Marie Feriau cultivatrice.
Elle se marie le 3 juin 1923 avec Auguste Jean marie Dupin.
Elle décède le 1er juillet 1973 à La Meilleraye de Bretagne.

Sur la fiche matriculaire de Auguste Dupin classe 1905, n° 354 : cheveux châtains, yeux bleus, 1m66. Fils de Auguste et de Félicité Perray, il est dit cultivateur et vacher. Il fait la guerre 14-18 : 116e Régiment d’infanterie, prisonnier en septembre 1914, 64eme puis 95eme Régiment d’infanterie. Ses domiciles mentionnés : 1924 saint mars la Jaille
1926 Mouzeil, 1928 Mouzeil (V.G Fouquelière ?)
18 00:19:40:09 00:22:26:12 00:02:46:03 Charles Deneux de Châteaubriant - - Inscription à la craie, "Deneux Charles né le 14-III-1902 à Châteaubriant, Bastien, appris à Renazé (en 1921) avec ?". A 00.19.46.21: gros plan sur les pieds du danseur qui marque beaucoup la pointe (il porte des bottes de caoutchouc). Les pieds vus de face puis de dos. Inscription au sol au fond. A 00.20.20.11: plan plus large sur jambes dans l'embrasure d'une porte : l'homme est vu de dos. Noir et reprise d'une nouvelle prise à 00.20.41.04. Dans le même cadrage, en second plan un buffet bas avec une bassine, carrelage au mur. L'homme est filmé de face puis de dos, mouvement rapide de bas en haut qui montre l'homme en entier. Gros plan sur les pieds pris de trois quarts. A 00.22.07.00: mouvement caméra de bas en haut avec gros plan sur visage (la tête tourne). A 00.22.14.17: le danseur marque les pointes mais aussi les talons. Charles Louis Deneux est né le 14 mars 1902 à Châteaubriant (acte n° 38, vue 6/22), fils de Charles Deneux, tanneur (natif de saint Michel en Chauveau Maine et Loire) et de Marie Douet (native de Riaillé).
Il se marie le 16 mai 1925 avec Agnès marie Josèphe Alliot.
Il décède le 11 novembre 1968 à Châteaubriant.
19 00:22:26:13 00:23:06:01 00:00:39:13 - - Inscription à la craie, "avant-deux Saint Herblon, style sauté à l'horizontale". Noir. reprise à 00.22.44.12: danse pièce carrelée, pieds de chaise filmée à l'horizontal. Noir. gros plan sur carrelage.
20 00:23:06:02 00:24:56:18 00:01:50:16 Pierre Lebreton de trans-sur-Erdre - 10/1965 - Inscription à la craie, carton très court "Trans sur Erdre octobre 1965, avant-deux, Pierre Lebreton né le 23 février 1888". A partir de 00.23.06.23; gros plan sur les pieds du danseur portant des pantoufles. En second plan les jambes d'une femme assise sur une chaise. La gazinière au second plan. Le danseur marque les pointes. La pantoufle sort du pied. A partir de 00.23.32.16: second prise . Les pieds du danseur pris de dos. Il marque ses pointes. A 00.23.59.08, mouvement de la caméra de bas en haut vers le visage du danseur (moustache blanche et casquette). Le pied droit sort de la pantoufle mais le danse continue sa démonstration. A partir de 00.24.12.08: troisième reprise. Les pieds sont vus de dos puis de face (le danseur tourne). A 00.24.27.15: mouvement de caméra de bas en haut vers le visage du danseur qui tourne. Au second plan une jeune fille debout regarde vers la caméra. A 00.24.30.02: gros plan sur bas des jambes et des pieds vus de face. Il marque bien les pas et la danse est souple. Pierre Lebreton né le 23 février 1888 à Trans sur Erdre (vue 2/6, acte 2), fils de Pierre Lebreton (1858-1901) et de Louise Leray (1856- ?), décédé le 3 juin 1971 à Trans sur Erdre, cultivateur.

Il se marie le 9 septembre 1919 au Le Pin avec Félicité Marie Leduc (1891 Le Pin-1980 Trans sur Erdre).
Le couple réside au lieu-dit Le Bois-Huet en 1921.

D’après la fiche matriculaire, classe 1908, n°208 : signes physiques : cheveux châtains, yeux marrons, 1.64m. Promu soldat 2ème classe le 06-10-1909. Promu caporal le 16-09-1910. Fait prisonnier le 08-09-1914 à la Fère champenoise. Interné au camp d'Esfurt 2°langursalz.
21 00:24:56:19 00:27:38:14 00:02:41:20 Jeanne Gasnier et Eugène Gasnier de Saint-Herblon - 10/1965 - Inscription à la craie, "octobre 1965, saint Jeanne Fillon- Gasnier nés en 1903 et 1898". Voir séquence n° 23 et 27. A partir de 00.25.02.01: sur un chemin de campagne, quadrette, sur le côté un bébé dans un landau. A 00.25.07.11: deux danseurs en pied dont les visages d'une dame avec lunettes et d'un homme. A côté une dame âgée avec cheveux blancs (Jeanne Gasnier) regarde, ainsi qu'un homme que l'on voit de dos. A 00.25.12.02: noir. A partir de 00.25.14.06: reprise avec le même angle et les mêmes personnages. A partir de 00.25.18.17: gros plan sur le jeu de jambes et pieds des du couple de danseurs. Puis un second couple rentre dans la danse (sur le côté des pieds de femmes et d'hommes). A partir de 00.25.44.15: plan rapproché sur les jambes d'une femme en escarpin et qui s'avance vers un danseur qui marque ses pointes. A 00.25.52.14: plan d'ensemble des visages jusqu'aux genoux des danseurs (la dame porte un collier de grosses perles). A partir de 00.26.03.20, la danseuse se met à danser avec un autre partenaire, plus jeune (visage de l'homme à 00.26.05.10). A partir de 00.26.07.15: le cavalier plus âgé danse avec une autre partenaire à cheveux blancs. Les deux couples de mettent à danser de face et de très près. Le cavalier le plus jeune marque beaucoup ses pointes. Marie Jeanne Gasnier est né le 2 septembre 1898 à Saint-Herblon (acte n° 17, vue 5/8), fille de Joseph Gasnier cultivateur à La Salmonière et de Jeanne-Marie Lesné, mariée le 5 juillet 1920 avec Jean Julien Haye, décédée le 25 mai 1986 à Nantes.

Peut-être Julien pierre Haye né le 10 juin 1898 à Saint Herblon.
Elle semble avoir épousé un Mr Fillon ensuite.
Elle danse avec son frère Eugène Gasnier
22 00:27:38:15 00:29:08:19 00:01:30:04 Céline Chesnais épouse Leblais de Issé à Moisdon - - GP sur inscription à la craie "Issé et Moisdon, Ronde, quand les vieux dansent...(séquence très courte). Voir séquence n°11, 22, 31, 33. A partir de 00.27.43.09, Céline Leblais (chausson et tablier) danse dans sa cour devant sa maison (échelle pour monter à l'étage de la maison, faux puits constitué de pneus). Elle commence à danser toute seule (le cinéaste montre le mouvement de balancier des bras) A 00.27.40.24: sur un mur en parpaing du jardin, inscription, « Mme Leblais née Chesnais Céline le 13-7-1885". A 00.27.43.09: reprise de la danse par Céline Leblais (vue en pied), effectue une sorte de ronde et un mouvement de balancier des bras. A 00.28.11.20: inscription "Mme Leblais née Chesnais Céline le 13-7-1885"(sur une carrelage de terre cuite). A 00.28.14.09: reprise de la danse par Céline Leblais, effectuant les mêmes mouvements. A 00.28.39.19, inscription sur le mur de parpaings, "au début de la ronde, on secoue les jupons". A partir de 00.28.41.20; Céline Leblais secoue son tablier entrainant son mari et le chien dans la danse. A 00.28.58.10, inscription sur le mur de parpaings, "au début de la ronde, on secoue les jupons". A 00.29.00.02, reprise de la même figure avec Céline Leblais et son mari sans le chien. Céline Chesnais (épouse Leblais) est née le 13 juillet 1885 à Issé, fille de Pierre Marie Chesnais meunier au Fretay et de Louis Bonhomme femme de ménage. Elle décède le 27 mai 1973.
Elle épouse Mr Leblais.

Céline Leblais, née Chesnais représente une danse avec une informatrice unique sur la ronde, qu’elle pratique toute seule au départ puis avec son mari et son chien par la suite. Il est difficile de faire danser une personne seule sur une figure qui se dansait en groupe. Le mari devient aussi un informateur.
A 12’50’’, Céline Leblais fait des pas de polka.

23 00:29:08:20 00:29:54:20 00:00:46:00 Jeanne Gasnier et Eugène Gasnier de Saint Herblon - 1/8/1965 - GP sur inscription à la craie, "avant-deux, Saint Herblon, Eugène Gasnier, Jeanne Fillon-Gasnier 1er aout 1965". Le couple de danseurs danse dans une cour (dame âgée avec cheveux blancs) avec un style souple. Voir séquence n° 21 et 27. Marie Jeanne Gasnier est né le 2 septembre 1898 à Saint-Herblon (acte n° 17, vue 5/8), fille de Joseph Gasnier cultivateur à La Salmonière et de Jeanne-Marie Lesné, mariée le 5 juillet 1920 avec Jean Julien Haye, décédée le 25 mai 1986 à Nantes.

Peut-être Julien pierre Haye né le 10 juin 1898 à Saint Herblon.

Eugène Jospeh Gasnier est né le 7 février 1905 à saint Herblon (acte n) 3, vue 2/13) fils de Joseph Gasnier cultivateur à la Salmonière et de Jeanne Lesné cultivatrice. Il est décédé le 26 novembre 19745 à saint Herblon.

24 00:29:54:21 00:30:23:00 00:00:28:04 - - Noir.
25 00:30:23:01 00:32:41:11 00:02:18:10 - Mmes guillet et Frémond à Corlay (22)- Absence de carton au début de la séquence. Gros plan sur les pieds d'une femme filmée en intérieur (sol en carrelage de terre cuite). Elle marque beaucoup les talons. A 00.30.36.17: inscription à la craie "Corlay pascova, Mme Guillet 1889", puis une seconde inscription "Corlay, violette, Mme Guillet 1889", troisième inscription "Corlay, violette, Mme Frémond, 1897". A partir de 00.30.41.14: en intérieur, plan rapproché sur jambes et pieds d'une femme (dans le même intérieur que dans le début de cette séquence). A partir de 00.30.51.12: dans un champ, un couple de danseurs se font face (nous le voyons en entier), puis tournent (danse pascovia ?Violette?). Ensuite la caméra coupe la tête. Corlay Côtes d’Armor.
26 00:32:41:12 00:33:02:18 00:00:21:06 - - Images sombres. Une dame âgée devant la porte (encadrement de briques).
27 00:33:02:19 00:34:43:23 00:01:41:04 Eugène Gasnier de Saint-Herblon - 7/10/1965 - GP sur inscription à la craie, "7 octobre 1965, Eugène Gasnier né en 1905". Voir séquence n° 21, 23. A partir de 00.33.03.20: plan rapproché sur les jambes et les pieds du danseur dans une cour (dallage de pierre). A partir de 00.33.22.15: le danseur vu des hanches à la tête (portant une casquette), un enfant à côté, une tonnelle derrière (un arceau), puis concentration de la caméra sur les jambes et les pieds (derrière une femme balaie avec un balai dans la cour). A 00.33.59.19: deuxième prise dans la cour avec l'arceau de la tonnelle derrière. A 00.34.18.17: troisième prise dans la cour avec l'arceau de la tonnelle derrière. Le danseur est pris du bassin à la tête de face. Puis la caméra reprend les jambes et les pieds. Eugène Joseph Gasnier est né le 7 février 1905 à saint Herblon (acte n) 3, vue 2/13) fils de Joseph Gasnier cultivateur à la Salmonière et de Jeanne Lesné cultivatrice. Il est décédé le 26 novembre 19745 à saint Herblon. Il est le frère de Jeanne Gasnier.
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28 00:34:43:24 00:34:59:00 00:00:15:01 - - Dans une cour de ferme (?), danseur (chemise, cravate et pull en v) entouré d'un public fait une courte démonstration.
29 00:34:59:01 00:35:33:04 00:00:34:03 - - Séquence sans carton. Un couple de danseurs (on ne voit que le bas du tronc aux pieds) exécutent une danse dans une cour de ferme (?, une échelle à gauche). On aperçoit en ombre le cinéaste qui filme avec sa caméra. A 00.35.16.16: seconde prise.
30 00:35:33:05 00:41:23:09 00:05:50:04 Alphonse Blais de Saint Vincent des Landes - 19/1/1965 - Dans la salle d'attente du cabinet du Docteur Tricoire, 35 rue Alsace-Lorraine (cheminée avec garniture de vases, plante), Alphonse Blais 91 ans née le 19-1-1874 ". Voir séquence n° 13. A côté de Mr Blais, une dame. Alphonse Blais (costume cravate et chaussons) entame sa démonstration sur le carrelage de petits carreaux). A partir de 00.35.39.18, son épouse vient la rejoindre dans sa démonstration. A partir de 00.35.53.22, Alphonse Blais danse avec une autre dame avec des lunettes. A 00.36.31.10, Mme Alphonse Blais. Alphonse Jean Baptiste Vincent Blais est né le 19 janvier 1874 à Saint Vincent des Landes, fils de Joseph Blais et de Jeanne Marie Blais, cultivateur.
D’apprès sa fiche matriculaire classe 1894, n° 1307 : cheveux châtains, yeux gris, 1m74. Il a fait la guerre 14-18 : 2e Régiment d’artillerie en 1915, 101e Régiment d’artillerie lourde en 1915, 2eme escadron du train en 1917, au 20eme escadron du train en 1918, 8eme escadron du train en 1918. Il se retire à saint Vincent des Landes.
En novembre 1901, il réside 1 rue de la fabrique à Doulon et à partir de 1907 à Saint Vincent des Landes
31 00:41:23:10 00:42:00:02 00:00:36:17 Céline Chesnais épouse Leblais de Issé à Moisdon - - Dans une cour, un couple de danseurs. La femme porte des chaussons fourrés, soulève les pans de sa jupe. Voir séquence n° 11, 22, 33. Céline Blais (?) danse avec un premier danseur puis vient en chercher un autre. Pendant ce temps le premier cavalier a pris une autre danseuse (chemisier blanc, jupe, plus jeune). Les quatre dansent en quadrille. Céline Chesnais est née le 13 juillet 1885 à Issé, fille de Pierre Marie Chesnais meunier au Fretay et de Louis Bonhomme femme de ménage. Elle décède le 27 mai 1973.
Elle épouse Mr Leblais.
32 00:42:00:03 00:43:08:14 00:01:08:11 - - Images très sombres, le danseur pointe et croise les jambes. Le caméraman filme parfois le corps en entier (visage à 00.43.04.02).
33 00:43:08:15 00:43:32:00 00:00:23:10 Céline Chesnais épouse Leblais de Issé à Moisdon - - Séquence sans inscription de carton. Dans un intérieur (cuisine, réfrigérateur, buffet, table et chaises), dame avec un tablier est filmée de face. Elle porte des chaussons fourrés. Il s'agit peut-être ce Céline Blais (?). Voir séquence n° 11, 22, 31. Céline Chesnais est née le 13 juillet 1885 à Issé, fille de Pierre Marie Chesnais meunier au Fretay et de Louis Bonhomme femme de ménage. Elle décède le 27 mai 1973.
Elle épouse Mr Leblais.
34 00:43:32:01 00:44:42:05 00:01:10:04 - - En extérieur, sans carton explicatif. Un danseur (avec casquette) fait sa démonstration devant une maison et un jardin (banc le long du mur). A 00.43.39.15, on voit le danseur en entier y compris le visage. A 00.13.41.12, seconde prise du même danseur mais dans un autre environnement (cour avec rondins de bois, habitations au second plan dans un hameau). Le danseur de face à 00.43.56.12. A 00.44.02.15, troisième prise dans une cour avec une automobile (Renault Dauphine petite berline type R1090 de 1960) derrière et une machine agricole (herse ?). A partir de 00.44.27.02: quatrième prise dans un autre côté de la cour.
35 00:44:42:06 00:45:26:13 00:00:44:07 - - Séquence sans carton explicatif. En extérieur, dans un jardin, au premier plan un danseur, au second plan des spectateurs (des femmes). Gros plan sur les chaussures bien cirées. Le danseur marque bien le pas.
36 00:45:26:14 00:47:15:15 00:01:49:01 G. Crossouard de Saint Julien de Vouvantes - - GP sur inscription à la craie : "pas d'été par G. Crossouard saint Julien". Panorama sur l'entrée d'une commune bordé d'arbres à droite, avec le panneau indicateur de la N163 "Saint Julien de Vouvantes". A 00.45.31.23: vue prise de la voiture en marche, la rue principale l'église et son clocher à Saint Julien de Vouvantes, un carrefour avec des canalisations, des rues bordées d'arbres. A partir de 00.45.35.19: en extérieur (jardin, pots de fleurs sur une étagère le long du mur), gros plan sur les bas des jambes et les pieds du danseur portant des pantoufles. Plan sur le corps du danseur en entier par moment. Peut-être Georges Crossouard -14.1.1901 Erbray- 15.7.1967 Saint Julien de Vouvantes) cantonnier, ouvrier d’entretien public qui épouse le 19 mai 1928 à Saint julien de Vouvantes Marie-Louise tremblais.

37 00:47:15:16 00:48:56:05 00:01:40:14 Jean Henry de Saint Julien de Vouvantess - - Gros plan sur un panneau de signalisation routière "N°163 St Julien de Vouvantes", et un panneau routier (virage dangereux). Au second plan une grange et une maison d'habitation. Inscription à la craie, "St Julien de Vouvantes, pas d'été par Jean Henry 75 ans (né en 1887)". A partir de 00.47.26.07: démonstration du danseur en intérieur sur un carrelage. gros plan sur les pieds avec chaussures cirées. A partir de 00.47.52.05: gros plan sur buste et visage d'un homme à moustache dans un jardin devant une haie (Jean Henry). A partir de 00.47.53.05, en extérieur, dans une cour, démonstration de danse (gros plan sur les pieds avec chaussures). Il s'agit des mêmes chaussures et du même pli de pantalon que dans la partie 00.47.26.07. A 00.48.14.16, on voit Pierre Henry en pied. Dans la cour une dauphine Renault. Dans la cour, on observe des bordures en ciment, un escalier et un monticule de pneus formant une sorte de petit puits. A 00.48.39.19, Jean Henry en pied et des enfants derrière. Jean Marie Baptiste Henry est né le 26 juillet 1887 à saint Julien de Vouvantes (acte n° 24, vue 6/9), fils de Joseph Henry laboureur et de Anne-Marie Esnault.
Il s’est marié le 17 juillet 1919 à saint julien de Vouvantes avec Eugénie marie Dupaut (?). Il est décédé le 21 janvier 1971 à Saint julien de Vouvantes.
38 00:48:56:06 00:49:02:02 00:00:05:21 Julien Cerisier de Juigné des Moutiers - 21/3/1963 - gros plan sur inscription à la craie: "pas de Julien Cerisier Juigné 21 mars 1963" Julien Cerisier de Juigné des Moutiers, peut-être décédé le 23 juillet 1986 à Juigné des Moutiers.
39 00:49:02:03 00:49:17:02 00:00:14:24 - - Noir.
40 00:49:17:03 00:50:42:14 00:01:25:11 Julien Cerisier de Juigné des Moutiers - - Gros plan sur inscription à la craie : "pas de Julien Cerisier Juigné 21 mars 1963". Voir séquence n°37, 38 et 40 (même lieu de tournage). Gros plan sur les pieds (images surexposée). Le danseur danse en intérieur sur un carrelage (même maison que la séquence avec Jean Henry). La porte d'entrée est ouverte et le caméraman filme du dehors vers l'intérieur, puis de l'intérieur. Les chaussures de travail sont sales. Dans la cuisine on aperçoit les jambes d'une femme assise sur une chaise. Le danseur marque des talons et pointe. À partir de 00.50.39.19: le même danseur dans la cour avec un banc. Julien Cerisier de Juigné des Moutiers, peut-être décédé le 23 juillet 1986 à Juigné des Moutiers.
41 00:50:42:15 00:51:24:09 00:00:41:19 Émile Boublain de Freigné - 4/1965 - Gros plan sur inscription à la craie : "avril 1965, pas d'été, Boublain Émile né le 28-IV 1913" (Maine et Loire). Voir séquence n° 43. À partir de 00.50.50.03: démonstration de pas d'été avec des bottes de caoutchouc dans une cuisine (sol de carrelage). Le caméraman est placé à l'extérieur et le porte d'entrée est ouverte. Il pointe et croise les jambes. À partir de 00.50.59.23: Émile Boublain en pied dans la cour le long d'un mur haut de pierre, exécute un pas d'été. Émile Boublain né le 28 avril 1913 à Freigné (Maine et Loire).
42 00:51:24:10 00:53:07:10 00:01:43:00 - - Séquence sans indications de carton. Gros plan sur bas de jambe et chaussures cirées en extérieur. Le danseur marque les pointes et effectue une danse souple. Au second plan des personnages en rang dont on ne voit que les jambes. A 00.52.14.21: seconde prise. A 00.52.29.20: on aperçoit les personnages en pied avec des visages.
43 00:53:07:11 00:54:25:07 00:01:17:21 Émile Boublain de Freigné - - Séquence sans indications. Peut-être Émile Boublain, portant des bottes de caoutchouc, dans une cour avec un mur haut en pierre. Voir séquence n° 41. Un enfant en fond. À partir de 00.53.48.01: en intérieur dans une cuisine avec un carrelage de terre cuite, Émile Boublain (avec des bottes de caoutchouc) danse (la porte d'entrée est ouverte et le caméraman filme de dedans vers le dehors). Émile Boublain né le 28 avril 1913 à Freigné (Maine et Loire).


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