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Films
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Résistance en Pays Breton: interview de Charles et Renée Le Bouvellec bande 3 [34455]

1983 précisément | Jean-Claude TONNERRE | Philippe LEGRAND

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Film amateur | Bretagne

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Interview de M et Mme Le Bourvellec, en intérieur à Lorient.

Charles (représentant de sabot et de parapluie) entre en résistance fin 1943, adjoint au commandant Carro et est rejoint par Renée, son amoureuse, agent de liaison à Saint Marcel. Ils évoquent l’atmosphère de Saint Marcel, les combats et l’évacuation du camp, l’épuration, les désillusions.
Le couple est interrogé dans leur salle à manger (de style élisabéthain).
Fin 1943, il entre en résistance. Sa fiancée, Renée-Rose Robic (qui deviendra son épouse par la suite) le rejoint dans le maquis en tant qu’agent de renseignements et de liaison entre le chef du maquis le colonel Maurice et Émile Guimard, puis après le 6 juin 1944, entre le colonel Bourgouin de l’État-Major et le Commandant Brunet Dramard chef du 2ème bureau de l’État-Major FFI).
Charles Le Bourvellec lui effectue des actions de sabotage (voie ferrée, téléphone…). Fin décembre 1943, début janvier 1944, il entre dans l’armée secrète. Lui venait de Malestroit, et il y avait environ 100 à 150 hommes sans formation, sauf une initiation aux armes et aux explosifs. C’étaient des groupes isolés, des combattants de l’ombre. Il a aussi des liens avec des membres de la gendarmerie qui apporteront le savoir des armes et la discipline. Dans le monde paysan, Émile Guimard effectue des liens qui favoriseront le ravitaillement des gens du maquis.
Il apprend le débarquement en Normandie grâce à son émetteur à la ferme de la Noette. Les hommes devaient venir à Saint Marcel où des armes avaient été cachées pour mettre en place la Résistance armée. C’est ainsi que des hommes venant de Malestroit, de Serrant et du Bataillon Caro viennent chercher des armes à Saint Marcel.
Le 18 juin 1944, a lieu l’attaque allemande contre Saint Marcel : on y trouve alors 3000 hommes et 120 à 150 parachutistes. Après le 18 juin 1944, les hommes ont des mitraillettes, des jeeps et des parachutistes continuent à envoyer des armes. Mme Le Bourdellec est partie avec l’État-Major vers Saint Jean de Brévené chez les sœurs avec les Archives. Parmi les parachutés on trouve des américains, un anglais (reporter), des martiniquais et des guadeloupéens (que l’on cache dans les fougères car du fait de leur couleur trop facile à dissimuler parmi la population).
Après le 18 juin 1944, c’est la dispersion du camp de Saint-Marcel : les personnes retournaient chez elles quand elles le pouvaient. La répression allemande a été forte (les allemands tuant les paysans et brulant les fermes qui avaient portées secours à ces hommes). Ils se cachaient dans un moulin à Limerzel. De nombreuses arrestations ont lieu.
Les résistants continuent leurs sabotages et notamment font tombées des arbres pour barrer les routes, font dérailler des trains pour que l’armée allemande ne puisse remonter vers la Normandie.
Le 5 aout 1944, les blindés américains arrivent. Les allemands se replient sur les poches de Brest, Lorient et Saint-Nazaire. Les blessés allemands soignés à Coëtquidan sont transportés vers Saint-Nazaire.
À Vannes, Charles Le Bourvellec est envoyé sur le front de la Vilaine. Il est blessé le 4 septembre 1944. Ensuite il entre au 13ème Bataillon de sécurité (passage à la caserne Marguerite de rennes). En janvier 1945, il est vers Toul et Commercy ans la neige.

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