Ta mer en film, manifestation cinématographique : Bord de mer et cinéma militant
Samedi 8 avril 2006 à 13 H 30, cinéma Le Goyen à Audierne
En présence de Claude ARNAL, responsable de la diffusion culturelle à la Cinémathèque de Bretagne
Entrée : 2 €
Renseignements : 02 98 70 75 00
Films diffusés :
- Du pétrole mais pas d’idées, 1978, Film amateur – Documentaire, Durée : 13 min, Format d'origine : Film super 8, Sonore, Couleur
Réalisateur : Jo Potier
Résumé : Ce film est un reportage sur la catastrophe de l'Amoco-Cadiz en Bretagne le 16 mars 1978 réalisé par un cinéaste amateur passionné par l'actualité. Armé de sa caméra Super 8, Jo Potier témoigne de la pollution à Portsall sur la côte nord du Finistère. Pour donner à ses images encore plus de
profondeur, il ajoute en bande son les actualités radiophoniques du moment. Les différents plans du film nous montrent : les nombreux volontaires en
train de nettoyer pataugeant dans un bouillon noirâtre de pétrole, des panneaux portant des slogans comme "La mer est foutue, préservons nos dunes", les tracteurs agricoles tirant les tonnes à lisier transformées en citerne à fuel lourd, les inutiles boudins gonflables initialement prévus pour protéger les parcs à huîtres des Abers mais que le vent et la mer charient, des militaires à la peine pelle en main, des gros plans sur l'épave du navire affrété par la multinationale Amoco source du drame... Le film s'achève sur les rimes d'une chanson militante dans laquelle les auteurs s'interrogent sur les responsabilités de la catastrophe. La qualité de ce document lui a valu à l'époque une diffusion sur l'antenne de la télévision régionale.
- Marée noire colère rouge, Chronique de la lutte des bretons contre le mazout de l'Amoco-Cadiz 1978, Film professionnel – Documentaire, Durée : 54min , Format d'origine : Film 16 mm, Sonore, Couleur
Réalisateur : Vautier René
Résumé : Le document s'ouvre sur une relation minutée de l'accident du pétrolier et de sesconséquences, et dénonce d'entrée le racket pratiqué par les remorqueurs allemands de haute-mer tandis que la caméra balaye le littoral en s'attardant sur des clapotis huileux, oiseaux mazoutés, etc... Face à cela, la colère du peuple breton et des élus locaux qui ne furent jamais consultés. Les réactions sont multiples et vont du suicide de pêcheurs ruinés à la prise de conscience et à l'analyse politique d'experts scientifiques locaux, en passant par des manifestations de colère des cultivateurs, lycéens, étudiants. Tous avaient des solutions pratiques et efficaces pour enrayer la marée noire ; aucun n'a été écouté.
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